Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 288 pages
Poids : 388 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782912400284
Doom City
la ville de notre apocalypse
Quatrième de couverture
Doom City (D. C.) est une ville artificielle, érigée en plein désert du Nevada, pour tester l'effet destructeur d'une bombe atomique. Minutieusement reconstituée, avec ses rues, ses boutiques, son bureau de poste, elle n'est peuplée que de mannequins de cire, créés à l'image d'Américains moyens réels, et d'animaux cobayes. Grâce à des caméras de télévision braquées, d'une colline voisine, sur la cité fantôme, des millions d'Américains pourront suivre, en direct, sa fin apocalyptique...
Mais, peu avant l'heure H, Brandt, un des treize volontaires de la base la plus proche, sous le coup d'une déception amoureuse, s'en vient errer dans la ville condamnée.
Commence alors pour lui la traversée d'un enfer hallucinant peuplé de monstres, où s'affrontent l'Eau et le Feu dans un combat symbolique dont l'humanité est l'enjeu, et qu'il devra arbitrer en répondant à la question : Y a-t-il intérêt à ce que l'humanité telle qu'elle est se perpétue ?
Dans ce roman débordant d'invention, Marianne Andrau a réussi à enchevêtrer avec virtuosité deux récits : l'un, cruellement réaliste, relatant les préparatifs de l'explosion nucléaire où transparaît une satire féroce de l'american way of life et des médias ; l'autre, une flamboyante allégorie où l'on retrouve la dimension onirique de celle que Robert Kemp avait saluée comme «la plus grande visionnaire de la littérature actuelle». Ce livre, publié à la fin des années 50, en, pleine guerre froide, apparaît en effet, en ce début du XXIe siècle, toujours d'actualité.
Extraits de la presse d'époque
«L'impression d'ensemble que laisse le récit est la même que celle qu'inspire le fait réel : une sorte d'horreur sacrée, d'angoisse, de peur et de honte comme devant un sacrilège collectif...»
Le Figaro littéraire
«C'est un livre d'une étrange et mystérieuse beauté, terrifiant et rempli d'un fracas de fin du monde.»
France-Soir
«J'ai rarement eu l'occasion de partager une vision si hallucinante d'un monde pourtant réel.»
Les Lettres françaises
«D.C., plus qu'un roman, est un excellent scénario.»
Les Lettres nouvelles
«Marianne Andrau est notre seule romancière à avoir concilié la terreur et le merveilleux (...) la seule à avoir acquis une conscience proprement atomique.»
Combat
«Je ne crois pas à ce terme à la mode "l'évasion". Je crois à "l'invasion". Je crois que, au lieu de s'évader par une œuvre, on est envahi par elle. Ce qui est beau, c'est d'être envahi, habité, inquiété, obsédé, dérangé par une œuvre.»
Jean Cocteau