Rayon Nouvelles et contes
Dormir à terre : et autres nouvelles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 204 pages
Poids : 270 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-916749-07-5
EAN : 9782916749075

Dormir à terre

et autres nouvelles


Collection(s) | Calaveras
Paru le
Broché 204 pages
traduit de l'espagnol (Mexique) par Philippe Chéron

Quatrième de couverture

Dormir à terre et autres nouvelles est une anthologie inédite en français des meilleures nouvelles de l'auteur.

Elle offre un éventail représentatif de l'art révueltien de la nouvelle, dont le petit chef-d'oeuvre Dormir à terre donne une idée. Elle privilégie un tant soit peu les textes les plus récents, leur facture étant souvent originale et même parfois franchement audacieuse : c'est le cas de Hegel et moi, qui met en scène, en prison, un truand assimilé au philosophe allemand par sa manière de discourir ; de Lit numéro onze, qui associe l'autobiographie à la fantasmagorie ; de Ézéchiel ou le massacre des innocents, qui transmet une impression obscure de découragement mais laisse entrouverte une porte étroite à la lutte, car il est bien précisé dans les dernières lignes que le personnage «franchit la confusion des vitres pour entrer dans le bois du monde».

Métaphore kafkaïenne de la prison dans laquelle l'être humain se débat, cette oeuvre est un témoignage extrêmement précieux du combat déchirant, mais en dernière instance vital, de José Revueltas.

L'oeuvre de José Revueltas (1914-1976) est l'exemple même d'une littérature ne cédant pas aux tâches que la politique lui impose. Éternel marginal, il fut envoyé au bagne pour son appartenance au Parti communiste mexicain dont il fut ensuite exclu pour non-conformité au dogme...

Plongée au plus profond des méandres de l'âme, son style poétique, vierge de tout sentimentalisme, puise autant dans une religiosité dostoïevskienne que dans l'existentialisme dont il partagea l'engagement et la foi dans l'humain.

Avis des lecteurs

Du même auteur : José Revueltas

Les jours terrestres

Le deuil humain

La rue de la solitude

Le mitard