Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 202 pages
Poids : 268 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-36677-282-1
EAN : 9782366772821
Douce France
Quatrième de couverture
Dix-neuf écrivains italiens nous parlent de la France, celle que chacun d'entre eux a connue, fréquentée et aimée au fil des ans. Leurs témoignages, librement alimentés par une grande variété d'idées autobiographiques (expériences durant leurs années de formation, prédilections littéraires, objectifs existentiels et professionnels...), nous offrent un portrait composite éloigné de tout cliché sur ce qui, pour eux, est le pays au-delà des Alpes. Un long récit polyphonique de la « douce France » qui déborde de vie, nous fascine et nous surprend page après page.
Quel est le point commun entre Montaigne, Voltaire, Céline et l'inspecteur Maigret ? De ce qu'en dit ce recueil, ils s'obstinent tous, comme la plupart des Français, à rechercher l'« âpre vérité », sur eux-mêmes, sur la société, sur le monde, sur la condition humaine.
La relation des italiens avec la France a été (principalement) une relation d'amour, de fascination, parfois de méfiance. Il semble que ce n'est pas une certaine grandeur ostentatoire qui fait rêver ces cousins transalpins, mais c'est bien notre radicalité, notre esprit, l'élégance de notre style, notre passion pour la justice, notre foi presque fanatique en la raison, notre oscillation entre les extrêmes (le sombre nihilisme du marquis de Sade et le bonheur délicat des toiles des impressionnistes) qui les ont toujours attirés. Cet élan de sincérité désarmée a imprégné les écrivains italiens réunis dans ce volume - parmi les meilleurs de la littérature transalpine - qui ont répondu à l'invitation de s'exprimer sur la France : leurs textes, tantôt narratifs, tantôt proches de l'essai, tantôt réflexifs, tantôt lyriques et relevant du journal intime, se révèlent être comme autant de micro-romans initiatiques, directs et sans prétention. Nous ne saurons jamais lequel, du fromage français ou italien est le meilleur, mais peut-être que dorénavant chacun pourra se faire sa propre idée, sans chauvinisme ni préjugés culturels.