Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 226 pages
Poids : 275 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-296-09265-5
EAN : 9782296092655
Ecole et imaginaire dans l'Algérie coloniale
parcours et témoignages
Quatrième de couverture
Après l'élargissement des lois Ferry à l'Algérie à partir de 1883, les autorités voulaient à la fois conquérir moralement les «indigènes» par la scolarisation et éviter que celle-ci ne mette en danger l'entreprise coloniale. Résultat : l'école a connu un développement auto-freiné. Dans les pires moments de la colonisation, bien que voulue d'abord comme instrument de domination, l'école s'est transformée peu à peu en voie et moyen pour une libre émancipation. Mais, n'ayant pas bénéficié à tous les enfants ni à tous les milieux «indigènes», celle-ci a constitué un enjeu de lutte politique de première importance. Matériellement et symboliquement, par sa centralité et du fait aussi de sa «rareté», l'école était devenue un véritable objet de désir ayant nourri un imaginaire très riche. Cet ouvrage se propose de restituer une partie de celui-ci à travers plusieurs parcours, des témoignages franco-algériens d'anciens instituteurs et des extraits d'oeuvres littéraires d'anciens élèves devenus écrivains (Kateb Yacine, Jean Pélégri, Albert Camus, Mohamed Dib, etc.).