Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 88 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-7504-5809-6
EAN : 9782750458096
Ecrits libertaires et cathares
Quatrième de couverture
« Déodat Roché était sans doute un des mystiques les plus discrets et les plus humbles de son temps... Engagé par la foi puissante et mystérieuse qui avait conduit les Cathares albigeois à tous les renoncements, il s'efforçait de découvrir le chemin du perfectionnement spirituel auquel ne prédispose guère notre époque.
Sa loyauté lui interdisait de se vouloir autre chose qu'un chercheur patient » qu'un religieux original ayant établi sa propre règle. Magistrat intègre et courageux... connaissant toutes les roueries des Inquisiteurs, Déodat Roché s'était retiré à Arques, dans sa modeste maison où il priait à sa manière.
C'était un homme austère, long et sec, aux yeux brillants dans un visage d'ascète... et dont la personnalité rayonnait à travers le silence et l'isolement à l'abri desquels il poursuivait sa quête spirituelle...
Le fruit de ses méditations se retrouvait dans les Cahiers d'Études Cathares, qui font autorité en ce qui ooncerne »l'hérésie» albigeoise et que l'on trouve dans les bibliothèques des Universités...
C'est à Déodat Roché et à quelques uns de ses disciples que l'on doit le renouveau d'intérêt pour le Catharisme et les pèlerinages mystiques de Montségur où, le 16 mars 1244, furent livrés au feu deux cent dix parfaits... »
Maurice Denuzière. (Journal « Le Monde » du 14-01-1978)
« ...Je viens de lire chez Ballard votre belle étude sur l'amour spirituel chez les Cathares, pour le N° d'Oc. ...J'avais déjà lu auparavant, grâce à Ballard, votre brochure sur Le Catharisme. Ces deux textes ont fait sur moi une vive impression... Vos études m'ont confirmée dans une pensée que j'avais déjà avant de les avoir lues ; c'est que le Catharisme a été en Europe la dernière expression vivante de l'antiquité,(j'entends de l'antiquité pré-romaine). Je crois qu'avant les conquêtes romaines, les pays méditerranéens et le Proohe-Orient formaient une civilisation... qu'une même pensée y vivait ohez les meilleure esprits... C'est de cette pensée que le christianisme est issu, mais les Gnostiques, les Manichéens, les Cathares, semblent seuls lui être restés vraiment fidèles... C'est pourquoi je souhaite vivement que vos études sur les Cathares trouvent auprès du public l'attention et la diffusion qu'elles méritent. »
Simone Weil (1941) Cf. p.86