Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 154 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-234-09692-9
EAN : 9782234096929
En bas dans la vallée
Les libraires en parlent
Du pur Cognetti ! Deux frères, que la vie a séparés, se retrouvent dans une vallée des Alpes italiennes, pendant qu'un loup, ou un chien, rôde dans les bois...
Un récit bouleversant où nous retrouvons avec bonheur l'univers de l'écrivain des Huits montagnes : la solitude, la relation complexe entre deux frères, et enfin la vraie protagoniste, la montagne, dans toute sa beauté et sa cruauté.
Paolo Cognetti revient avec un roman tout simplement somptueux ! Dans la vallée règne un loup. Ou peut-être un chien. La nature et les animaux se déchaînent, mais la lumière peut jaillir à tout moment des ténèbres de la Valsesia.
Un roman d'une grande puissance et ô combien bouleversant.
Quatrième de couverture
Fredo et Luigi ont grandi dans la Valsesia, une vallée montagneuse du nord de l'Italie. Au fil des ans, leurs vies ont pris des trajectoires différentes : Luigi, l'aîné, est devenu garde forestier ; Fredo, après un passage en prison, a choisi de s'exiler au Canada.
Après sept ans, le voilà de retour.
Depuis la mort du père, les deux frères n'ont en commun que la vieille maison familiale, là-haut sur la montagne. Luigi voudrait racheter la moitié de Fredo, pour y commencer une nouvelle vie avec sa femme.
Mais sur ces terres rudes et oubliées de tous, un verre ou un mot de trop suffisent parfois à libérer les ténèbres de la vallée, et à transformer les chiens en loups.
« Je conduisais encore, plus tard, en remontant cette route que j'ai parcourue un million de fois dans ma vie, toujours la même, cette bonne vieille route de mon âme, quand derrière un virage, la vallée a tourné et je me suis retrouvé nez à nez avec le glacier du Rose. Il flamboyait à en faire mal aux yeux. Sans que je me l'explique, j'ai ressenti le besoin de m'arrêter. J'ai garé la voiture sur le bord de la route et suis resté à fixer cette blancheur aveuglante qui contrastait avec le ciel. Souvent j'oublie qu'au sommet de la vallée il y a une montagne pareille, que la Sesia prend naissance là : chez nous, en bas dans la vallée, l'ombre était déjà tombée depuis longtemps, alors que là-haut le glacier reflétait le soleil. Elle était comme la maison de mon père dans mon rêve, haute, belle, lumineuse. Le salut vers lequel j'accourais. Je l'ai regardée à travers le pare-brise et la maison de mon père brillait de mille feux au-dessus de cette vallée obscure, où nos péchés gisent, inexpiés. »