Rayon Europe médiévale
En ma fin est mon commencement : écrits religieux et moraux de la reine Marie Stuart suivis des réactions et commentaires sur sa vie, son emprisonnement et sa mort

Fiche technique

Format : Broché
Poids : 205 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-296-06323-5
EAN : 9782296063235

En ma fin est mon commencement

écrits religieux et moraux de la reine Marie Stuart suivis des réactions et commentaires sur sa vie, son emprisonnement et sa mort


Collection(s) | Espaces littéraires
Paru le
Broché
éd. Didier Course
Public motivé

Quatrième de couverture

En ma fin est mon commencement

Un personnage, entre fascination et mauvaise conscience, a hanté l'histoire de France pendant plusieurs siècles. Il s'agit de Marie Stuart. Victime innocente ou reine peu inspirée, la femme déroute et intrigue. Les nombreuses biographies souvent érudites n'ont pourtant pas toujours rendu à la reine d'Écosse ce qui lui était dû. Car au-delà des erreurs politiques et des événements désastreux de sa vie, on oublie souvent de rappeler que la reine écrivait, et même parfois fort bien, son professeur de poésie ayant été Ronsard. Il est temps aussi de rappeler que Marie Stuart était avant tout une princesse de la maison des Guise et qu'elle fut brièvement une reine de France accomplie ; que sa mère, Marie, avait voulu qu'elle reçoive une éducation française, entourée de tous les raffinements et les élégances de la cour des Valois. Toute sa vie. Marie a trouvé dans la langue française, dans l'acte d'écrire en français, une source de plaisir et de courage. Aux heures les plus noires des années de prison, Marie compose des poèmes dans la langue qu'elle aimait, derniers liens avec la jeunesse heureuse.

Cette édition critique entreprend donc de réhabiliter les oeuvres françaises de Marie Stuart, de les présenter à un public français qui, contrairement au public anglo-saxon, n'a pas eu l'occasion de lire les écrits de la main même de la reine. On y lira les poésies religieuses (1559-1587), son traité de réflexion morale sur un lieu commun du temps, la Vanitas, son Essai sur l'adversité (1580) et la dernière lettre de la reine à son beau-frère Henri III écrite six heures avant sa mort.

Le volume se termine sur les réactions de contemporains puis d'écrivains du siècle suivant, devant sa vie et sa mort (de Brantôme à Boursault, en passant par Renauld de Beaune, Ronsard, Du Bellay, Pierre Mathieu, Montaigne, les pères Caussin et Le Moyne, ou encore Madame de la Fayette). La personne devient alors personnage pour l'éternité.

Biographie

Didier Course, docteur en Lettres (PhD), est professeur à l'université de Hood Collège dans l'État du Maryland aux États-Unis. Il est l'auteur de nombreux articles sur la rhétorique et l'esthétique de la France du « siècle des saints ». Il a précédemment publié un ouvrage critique. D'or et de pierres précieuses - Les paradis artificiels de la Contre-Réforme en France, paru aux éditions Payot Lausanne en 2005.

Avis des lecteurs

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