Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 290 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-9526065-9-2
EAN : 9782952606592
De Check-up à la suédoise à Club privé
Quatrième de couverture
Encyclopédie des longs métrages français de fiction 1929-1979
Plus proche en définitive des masterpieces ophulsiens que des ersatz de films mi-
pompiers mi-fauchés - attrape-nigauds de celluloïd et autres vastes
malentendus - tournés par Chabrol et Truffant à leurs débuts, ce concentré
parfait de légèreté et d'inquiétude, de détresse muette et d'espoir renaissant allie
l'universalité du Plaisir à l'élégance formelle de Madame de..., Corinne
Marchand, si poignante l'espace d'une chanson - peut-être la plus belle jamais
entendue au cours d'un film depuis que l'avènement du Parlant -, le sublime de
Louise de... déclarant à Prelati qu'elle ne l'aime pas (qu'elle ne l'aime pas,
qu'elle ne l'aime pas...) à la fragilité de Mme Rosa retrouvant sur les bancs
d'une église normande un état de grâce qu'elle croyait définitivement perdu. Au
fond, la morale de Cléo de 5 à 7 pourrait se résumer aux cinq mots de cette
formule imaginée à deux par Agnès Varda et Corinne Marchand - par la
lumineuse Dorothée Blanck et l'adroite Dominique Davray aussi - au cours
d'un été 1961 désormais inoubliable du seul point de vue cinématographique :
« le jour se lève encore ». Cléo de 5 à 7 ou Barbara avec trente ans d'avance.
Armel De Lorme,
à propos de Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1961).