Entre dette et reconnaissance, quelle place pour la gratitude ?

Entre dette et reconnaissance quelle place pour la gratitude ?

Quel est le rôle de la gratitude dans notre vie, notre profession, notre intimité ? Parvenons-nous à exprimer la nôtre, à accueillir celle qui nous est adressée ?

Que nous apprend l'histoire de ce mot et de ceux qui lui sont proches dans leur étymologie ? La connaissance de son usage dans d'autres cultures nous conduit-elle vers la découverte du sens authentique de la gratitude ou de la gratuité ?

Comment comprendre le geste zen qui consiste à tendre son bol plutôt qu'à amener à soi ce qui nous semble nécessaire pour vivre ? Qu'est-ce que l'interdépendance, qui est le socle de la vie monastique dans le bouddhisme zen ?

Comment ne pas nous laisser berner par la pensée positive ni par le culte de l'autonomie, qui instrumentalisent la gratitude ? Sommes-nous capables de donner, sans attendre quelque chose en retour, sans savoir ce que ce don produira ?

Notre attitude par rapport à la gratitude est-elle source de paix intérieure et de paix sociale ? Permet-elle de tisser des liens entre l'attention à soi- même et l'altruisme ?

Les orateurs du 11^e Printemps de l'éthique n'apportent pas de réponses toutes faites, mais nous aident à garder ces questions vivantes, tout en proposant quelques balises pour la suite du chemin.

À propos, si la gratitude avait la forme d'une main, que contiendrait-elle ?