Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 359 pages
Poids : 314 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-87858-615-2
EAN : 9782878586152
Evangile pour un gueux
Les libraires en parlent
Il n'y a décidément pas que des anges qui bourdonnent autour de Notre-Dame. Un démon aurait-il élu domicile entre ses murs vénérables ?
C'est la question que pourrait se poser le duo poulaga Landard-Gombrowicz et la séduisante magistrate Claire Kauffman autour de la dépouille de Mouss, clochard christique et rachitique.
C'est que le pauvre bougre a été repêché dans la Seine, pieds, mains et côté percés. Le petit Mouss, la vedette charismatique des oubliés de la République qui, la veille de Noël s'était - avec un petit groupe de clochards - claquemuré dans la sainte demeure revendiquant le droit au logement pour tous les miséreux. L'affaire avait fait un sacré foin et Mouss ne s'était pas fait que des amis ! Charge au duo police-justice de faire la lumière sur ce crime sordide et de convoquer quelques soutanes à confesse. Le père Kern en tête...
Sens éprouvé du détail sociologique et géographique, narration soutenue émaillée de dialogues truculents, rien ne manque dans ce deuxième opus d'Alexis Ragougneau.
Alléluia, cet "Evangile pour un gueux" révèle un auteur français qui pourrait bien venir un jour chatouiller les pieds de la reine Vargas.
Quatrième de couverture
À la veille de Noël, un groupe de SDF investit Notre-Dame de Paris, revendiquant un logement pour tous. Les médias se déchaînent. Après l'éviction des miséreux manu militari, le calme revient jusqu'à ce que, peu avant Pâques, on repêche dans la Seine le corps étrangement mutilé de Mouss, le porte-parole des sans-abri. Quand Claire Kauffmann, la juge d'instruction, apprend que le père Kern officiait dans la cathédrale au moment de son occupation, elle sollicite son aide pour faire éclater la vérité. En vain. Témoin autant qu'acteur, le prêtre a bien malgré lui favorisé l'intervention de la police. Perclus de culpabilité, il s'est depuis enfermé au centre Wresinski, où il inventorie les maigres biens des démunis. Elle devra se débrouiller seule...
Tel un peintre d'icône, l'écrivain procède par couches, il dissipe les ombres, jusqu'à la transparence. « Le sens de l'image n'apparaît qu'une fois les visages des personnages illuminés par la vérité divine. En somme, c'est une enquête. Il s'agit de savoir qui tient quel rôle dans la composition et cela n'intervient qu'à la fin. » Il use d'une écriture précise pour pointer les maux de notre société. Il se délecte à brouiller les pistes pour offrir une oeuvre aussi envoûtante que dérangeante.