Rayon Influences de facteurs ou d'événements extérieurs
Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 174 pages
Poids : 218 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-7492-6268-0
EAN : 9782749262680

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Chez Erès

Collection(s) | Centre Primo Levi
Paru le
Broché 174 pages
ont collaboré à cet ouvrage Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody et al.
Professionnels

Quatrième de couverture

« Je veux tout oublier », disent les personnes victimes de torture et de violence politique. Encombrées par une répétition traumatique, elles ne sont plus qu'un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'elles ne peuvent plus vivre mais qu'elles ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.

L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. Il peut prendre différentes formes : refoulement, démenti, forclusion ou encore mécanismes de non-oubli comme dans la mémoire traumatique. S'il est nécessaire, l'oubli peut aussi être une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de la littérature traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

Biographie

Helena D'Elia et Nathalie Dollez sont psychologues cliniciennes psychanalystes au Centre Primo Levi à Paris.

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