Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 293 pages
Poids : 520 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-8111-0794-9
EAN : 9782811107949
Fonder les sciences du territoire
Quatrième de couverture
Le colloque «Fonder les sciences du territoire» a constitué le lancement scientifique du GIS-CIST (Collège international des sciences du territoire). Il devait répondre à cette question : nous savons que le territoire est au coeur d'un grand nombre des transformations des sociétés contemporaines, mais pour autant avons-nous raison de vouloir fonder les «sciences du territoire» ? Cela supposait de répondre à d'autres questions préalables :
- sur la confrontation aux expériences interdisciplinaires étrangères dans le domaine. Si l'on veut constituer un réseau international, encore faut-il s'assurer de l'existence d'initiatives similaires à l'étranger et du degré de compatibilité avec elles ;
- sur les thématiques des sciences du territoire, le GIS ayant lancé de premiers axes de travail mais devant rester ouvert à d'autres axes possibles ;
- sur la nature de ces «sciences du territoire» : doivent-elles être conçues comme un champ multidisciplinaire, c'est-à-dire comme un ensemble de disciplines scientifiques que l'on confronterait pour comprendre, de manière minimalement harmonisée, la dimension territoriale de leurs objets propres ? Ou doit-on aller jusqu'à considérer qu'il s'agirait d'une discipline scientifique émergente, dont il faudra alors définir les concepts, les lois et les méthodes d'analyse ?
Le spectre des disciplines concernées est large, très au-delà des SHS. Car c'est dans la confrontation des SHS avec les sciences de la vie et de la terre, les sciences de santé et les sciences de l'ingénieur (modélisation, systèmes complexes...) que les enjeux théoriques et méthodologiques sont les plus grands. Par exemple, le manque d'échanges entre les physiciens ou mathématiciens qui conçoivent les modèles du changement climatique, et les SHS dédiées à l'impact territorial de ce changement climatique, se traduit par une insuffisante interaction entre les analyses globales et locales.
Enfin, au-delà des disciplines scientifiques, comment les sciences du territoire devraient-elles se situer par rapport aux pratiques du développement territorial ?