François Hilsum

François Hilsum est né à Paris et vécut rue des Beaux-Arts. Ses débuts de peintre furent accompagnés par sa mère, Marcelle Granjux, une ancienne élève de l'académie Julian, massier dans l'atelier d'André Lhote. Son père, René Hilsum, fondateur des éditions Au Sans Pareil, condisciple de Breton, ami d'Aragon, Éluard, Soupault, fut l'un des acteurs du mouvement Dada. Au début des années 1950 il encouragea François à préparer l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Son directeur, Léon Moussinac, écrivain et poète, l'incita à fréquenter à Montparnasse divers ateliers et écoles (Charpentier, Cathelin, école de dessin de la ville de Paris).

Comme les siens, il découvrit d'autres horizons, il fut partagé entre l'art, l'écriture et la vie publique. Ces passions l'ont dévoré. Cependant la peinture, comme une rivière souterraine poursuivit son cours. Longtemps il a travaillé discrètement, secrètement même. La résurgence jaillit dans les années 1980. La rivière, au grand jour, prit alors son temps pour découvrir son paysage ; aujourd'hui, François Hilsum travaille dans son atelier «des Charrières» au coeur de la vallée de la Seine, dans le Vexin.

Lydia Harambourg, historienne, écrivain, critique d'art, correspondant de l'Institut de France, Académie des beaux-arts, auteur des dictionnaires des peintres paysagistes du XIX^e siècle et des peintres de l'École de Paris 1945/1965. Nombreuses monographies et préfaces, notamment d'Olivier Debré, Georges Mathieu, Bernard Buffet, Xavier Longobardi et Chu Teh Chun, membre du Syndicat de la presse artistique française et de l'Association internationale des critiques d'art, commissaire d'expositions, présidente de salons.