Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 259 pages
Poids : 337 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782283021989
Quatrième de couverture
Dans ce livre qui fait suite à Quand Freud voit la mer, Georges-Arthur Goldschmidt poursuit son travail de description de la langue allemande dans sa relation avec la psychanalyse. La découverte de Freud a-t-elle été orientée par la structure grammaticale de l'allemand qui veut que le verbe se trouve à la fin de la phrase?
S'il est en effet souvent malaisé, voire impossible de traduire tout ce qu'une langue dit, du moins peut-on tenter d'en restituer le déroulement et l'image. Or Freud, comme s'il en avait déjà perçu les signes avant-coureurs, élabore la psychanalyse au moment même de la montée de la barbarie nazie, qui souillera et dégradera la langue allemande jusqu'au plus intime. La «purification linguistique», l'une des grandes obsessions de la période prénazie, accompagne ensuite l'extermination, le crime absolu au nom d'une fantasmatique «pureté radicale».
Le vécu linguistique et sa connaissance de la langue allemande permettent à l'auteur de creuser ainsi plus avant le déchiffrement de l'inconscient dans son rapport avec la langue allemande.