Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 135 pages
Poids : 202 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-38198-010-2
EAN : 9782381980102
Freud & la pop
Les libraires en parlent
Et si la pop, si les chansons d'Abba, des Doors ou des Stray Cats, avaient bien des affinités avec la psychanalyse? Et bien, est-ce qu'il ne faudrait pas les penser ensemble, puisque "la pop et la psychanalyse sont des variantes de l'incessant besoin de s'élancer vers une vie nouvelle bien débridée" (p.55 du livre)?
Klaus Theweleit raconte la vie de Freud comme une rock star, sans déférence ni mépris mais avec une précision magistrale il nous partage en peu de pages les grandes étapes des découvertes freudiennes et l'invention de la psychanalyse. "Assurément, le père Freud n'a rien à voir avec les spectacles de la pop (...) La musique était tout sauf sa tasse de thé. (..) Je cite: "en musique, je {Freud} suis presque incapable de jouissance" (p.44)" .
Sauf que...nul ne maitrise son héritage, et la pop va s'approprier la transgression, "la psychanalyse est une doctrine des affects, entre autres, et il est notamment question de sensations dans presque toute la (pop) musique" (p.44).
"I've made love to my mother, killed my father and brother" Lou Reed, "Blue Mask"
Aussi bien pour les amateurs de musique que de la psychanalyse, Theweleit déplie toute l'histoire croisée de la musique, de la société de consommation qui la reçoit , de l'extase et du moi. Une lecture essentielle pour penser le vingtième siècle, sa musique et ce que sont l'inconscient, l'âme et les sens!
"L'extase brouille les frontières de notre être, nous dévoie les jointures du monde extérieur et nous plonge dans une mer sensorielle".
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Les éditions de l'Arche ont aussi https://www.arche-editeur.com/livre/fantasmalgories-612
Quatrième de couverture
Quand la psychanalyse passe sur le divan de la pop culture.
Dans cet ouvrage consacré à Sigmund Freud et sa postérité dans l'histoire culturelle, Klaus Theweleit raconte comment le neurologue viennois trouva dans l'inconscient la voie royale, ou plutôt le « Stairway to Heaven », qui fit vaciller le sujet cartésien de son socle en marbre. Partant des expériences cliniques de Freud et de son recours aux drogues, l'auteur revient sur l'invention de la psychanalyse et relève ses affinités avec la culture pop, passant de la musique au cinéma, et de la peinture au surréalisme. Enfin, il revisite la notion de « transfert » comme expérience métamorphique à partir des neurosciences et de l'écoute musicale. En théoricien iconoclaste, Theweleit désacralise la statue de Commandeur du père de la psychanalyse sans néanmoins sombrer dans le Freud-bashing, intronisant de façon aussi érudite qu'inattendue le i maître viennois dans le « Hall of Fame » de la pop.