Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 383 pages
Poids : 1390 g
Dimensions : 23cm X 29cm
ISBN : 978-2-271-06894-1
EAN : 9782271068941
Pratiques et espaces funéraires dans le centre et le sud-est de la Gaule durant l'Antiquité
Quatrième de couverture
Gallia
Que faisait-on des morts dans la Gaule romaine ? Comment se déroulaient les rites funéraires ? À ces questions fondamentales, ce volume thématique de Gallia fournit des réponses factuelles pour un large territoire : le centre et le sud-est de la Gaule (régions Rhône-Alpes - Alpes et vallée du Rhône -, Languedoc-Roussillon, Provence, secteur de Toulouse, le Massif Central - Auvergne et Aveyron - et la partie orientale de la région Centre). Cette étude, d'une ampleur inédite, rassemble et analyse toute la connaissance archéologique disponible, faisant appel aux sources documentaires les plus récemment découvertes, peu ou pas encore connues.
Les auteurs traitent de l'ensemble des pratiques funéraires de la société gallo-romaine du IIe s. av. J.-C. au IVe s. apr. J.-C., en adoptant une démarche intégrée qui tient en deux points : l'examen des faits dans leur continuité, pour en retracer l'évolution diachronique, et la construction d'une démonstration en décryptant les gestes funéraires dans l'ordre le plus probable de leur déroulement, de manière à replacer les usages funéraires dans une conception dynamique.
La pratique de l'inhumation et de la crémation, l'organisation des espaces funéraires sont étudiées successivement. Enfin, un chapitre conclusif opère une grande synthèse, tente de dégager des modèles et de réaliser l'interprétation socioculturelle du système funéraire. Il interroge notamment les processus de changement et l'impact des valeurs politiques, religieuses et sociales de l'époque romaine sur les pratiques. Ce travail ouvre des perspectives nouvelles, sans jamais imposer un modèle unique de lecture des vestiges funéraires, offrant une parfaite illustration de l'état de la science et démontrant, au passage, la nécessité d'une interdisciplinarité dont l'archéologie ne saurait raisonnablement faire l'économie aujourd'hui.