Rayon Archéologie historique et épigraphie
Gallia, archéologie de la France antique, n° 67-1. Archéologie d'un espace suburbain de Lyon à l'époque romaine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 643 g
Dimensions : 22cm X 28cm
ISBN : 978-2-271-07063-0
EAN : 9782271070630

Archéologie d'un espace suburbain de Lyon à l'époque romaine


Série | Gallia, archéologie de la France antique
Paru le
Broché 165 pages
François Bérard, Christine Bonnet, Christian Cécillon et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

Gallia

Le territoire, qui s'étend sur la rive gauche du Rhône, à Lyon, soulève depuis longtemps de nombreuses interrogations. Qu'en était-il véritablement de cet espace, de son occupation, de son organisation, autour de la voie d'Italie et du compendium, et qui étaient ces défunts inhumés, certes aux portes de Lugdunum, mais en territoire a priori allobroge ?

C'est à ces questions que les auteurs tentent d'apporter des réponses en rassemblant l'intégralité des données archéologiques recueillies sur cette zone pour l'époque antique, données issues principalement de fouilles d'archéologie préventive.

En effet, les récentes études géomorphologiques indiquent que, contrairement à l'idée reçue relative à l'activité du Rhône, ce secteur était propice à l'occupation humaine, ce que confirment les quelques témoins de mise en valeur agricole des terres dès le Ier siècle apr. J.-C. (amendements, fossés, puits). En étudiant le probable tracé de la voie d'Italie, qui traverse cette zone dès le milieu du Ier siècle, et à laquelle se branche une route reliant Vienne et Lyon, les auteurs discutent le tracé du compendium et l'existence d'un passage sur le Rhône qui serait antérieur à celui de l'époque médiévale, date du premier pont connu.

Dans la seconde moitié du IIe siècle, ce territoire périurbain semble évoluer : les sépultures se multiplient le long des voies ; de grands mausolées et des autels funéraires sont érigés, dont les inscriptions confirment l'origine essentiellement urbaine de la population inhumée. La rive gauche du Rhône, en dépit de sa situation administrative, semble alors constituer un territoire de la ville de Lyon. Au IVe siècle, ces terres sont toujours consacrées en partie aux activités agropastorales et en partie aux inhumations, mais les tombeaux sont détruits et les blocs architecturaux récupérés, et certains fossés qui structurent le terroir sont abandonnés. Ce territoire et les groupes de sépultures, de toute évidence, changent de statut durant l'Antiquité tardive.

Biographie

Frédérique Blaizot, archéo-anthropologue à l'Inrap (Lyon), est rattachée au Laboratoire d'anthropologie des populations du passé (équipe de PACEA, UMR 5199 du CNRS, Bordeaux). Membre de plusieurs commissions scientifiques et chargée de cours à l'université Lyon-II, elle a réalisé et publié de nombreuses opérations d'archéo-anthropologie funéraire en France, en Turquie et en Égypte.

François Bérard est professeur d'épigraphie romaine à l'université Lyon-III et rattaché au Centre d'études et de recherches sur l'Occident romain (Lyon-III) et à AOROC (UMR 8546 du CNRS, Paris). Il étudie les structures politiques, sociales et administratives de l'Empire et a publié de nombreuses inscriptions lyonnaises.

Christian Cécillon est archéologue numismate à l'Inrap (Lyon). Il a dirigé l'opération archéologique Rochette-Chevrier sur la rive gauche du Rhône à Lyon et prépare un travail d'inventaire et de synthèse sur les monnaies de Lyon.

Odile Franc est géo-archéologue à l'Inrap (Lyon) et associée à l'UMR 5600 du CNRS à Lyon. Elle travaille sur l'impact des occupations anthropiques sur le milieu naturel et notamment sur les variations des dynamiques hydrologiques en relation avec le climat en région Rhône-Alpes.

Christine Bonnet est céramologue à l'Inrap (Lyon) et associée à l'UMR 5138 du CNRS à Lyon. Elle a étudié et publié de nombreuses séries lyonnaises et également développé l'étude des récipients en contexte funéraire.

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