Gens de toutes sortes

Ce septième recueil a été repris et achevé après des mois d'interruption. Il fallait qu'il vît le jour, en mémoire de mon premier lecteur, qui ne l'aura pas vu terminé.

Le vers d'Apollinaire qui en constitue le titre avait été retenu dès la conception, extrait d'un poème qui dit si bien les fragilités et les incertitudes humaines.

Dans les nouvelles de Corozo et autres histoires la parole était donnée aux choses : ici elles s'effacent au profit des gens.

Dans ces histoires, inspirées librement de la réalité vécue, les gens sont bien présents, dans leur diversité, parfois simples silhouettes, entrevues aux détours du récit, apparitions fugitives dans une aventure, parfois portraits plus fouillés. Aucun personnage d'exception, la vie ordinaire dans un monde quotidien...

Mais, Montaigne nous le rappelle, « Chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition » ...

Puissent ces récits, tantôt enjoués, tantôt plus graves, trouver leurs lecteurs.