Occlusion et restauration prothétique

Gnathologie fonctionnelle

Volume 1 : occlusion et restauration prothétiques

Généralement dans l'esprit collectif de notre profession, « occlusion » rime souvent avec « confusion » sur le plan des concepts, et « complication » sur le plan des techniques, mais parallèlement les praticiens ressentent les erreurs d'occlusion comme un facteur majeur des difficultés prothétiques. La gnathologie fonctionnelle cherche à répondre à la confusion par la clarté, à la complication par la simplicité, gardant à l'esprit que le laisser-aller se solde souvent par l'échec. Dans un but didactique, les réhabilitations prothétiques sont séparées en :

• restauration prothétique, qui se caractérise par l'intégration d'éléments artificiels dans le contexte occlusal existant ;
• reconstruction prothétique, qui se caractérise par la nécessité de modifier le contexte occlusal préexistant.

Ce « Mémento », dans le cadre de la « restauration prothétique », a pour objectif de décrire les critères de décision et les procédures permettant d'obtenir l'intégration occlusale des éléments prothétiques des petites et moyennes étendues. Optimiser les fonctions occlusales au travers des restaurations prothétiques, c'est améliorer nos résultats cliniques en termes de temps, de travail et de pérennité des résultats. Du point de vue pratique l'intégration occlusale d'une restauration prothétique signifie qu'elle ne provoque :

• ni absence de décentrage mandibulaire ;
• ni surocclusion, ni sous-occlusion ;
• ni surguidage, ni sous-guidage.

Il ne s'agit pas de compliquer les actes courants mais au contraire de les simplifier par des décisions réfléchies, des protocoles adaptés et une communication claire avec le laboratoire.