Fiche technique
Format : Etui
Nb de pages : 336 pages
Poids : 2942 g
Dimensions : 27cm X 32cm
ISBN : 978-2-7541-0770-9
EAN : 9782754107709
Goya
du ciel à l'enfer en passant par le monde
Les libraires en parlent
Monographie indispensable de Werner Hoffman ( à qui l’on doit le magnifique livre sur l’Art fantastique !) sur Francisco de Goya.
L’auteur offre une nouvelle lecture érudite et complète de l’œuvre du maitre espagnol.
Richement illustré, l’ouvrage retrace la vie et l’œuvre en analysant les orientations artistique, idéologique, politique et humaine du peintre contextualisés dans l’époque.
Une lecture savoureuse qui donne envie de courir au musée du Prado admirer les peintures du maitre !
Quatrième de couverture
Werner Hofmann présente dans cet ouvrage un vaste panorama de l'oeuvre peint et gravé de Francisco Goya, introduisant le lecteur à la compréhension d'un univers visuel d'exception. Affirmant avec fierté qu'«il n'y a pas de règles en art», Goya rompt avec la tradition jusque dans ses peintures religieuses et déroule un extraordinaire et gigantesque éventail qui va des aimables cartons de tapisserie de sa jeunesse, jusqu'aux écrasantes «Peintures noires» de ses dernières années, en passant par les séries graphiques des Caprices, des Désastres de la guerre et des Disparates, mais aussi par les genres du portrait, de la chronique de moeurs et du journal intime.
Werner Hofmann présente dans cet ouvrage un vaste panorama de l'oeuvre peint et gravé de Francisco Goya, introduisant le lecteur à la compréhension d'un univers visuel d'exception qui, dans son ambiguïté foncière et ses insondables énigmes, tient encore lieu aujourd'hui de métaphore du «monde comme asile de fous» : Enfer de l'Au-delà et enfer terrestre y sont intimement mêlés. Les pionniers et les novateurs de la fin du XVIIIe siècle - et Francisco José de Goya y Lucientes (1764-1828) fut certainement l'un des plus remarquables d'entre eux - portent la marque d'une équivocité troublante, sur le plan à la fois moral et esthétique. Tel est ici le constat de Werner Hofmann, qui retrace d'un geste éclatant la vie et l'oeuvre du peintre espagnol.
Affirmant avec fierté qu'«il n'y a pas de règles en art», Goya rompt avec la tradition jusque dans ses peintures religieuses et déroule un extraordinaire et gigantesque éventail qui va des aimables cartons de tapisserie de sa jeunesse, avec tout le raffinement et la variété formelle du rococo, jusqu'aux écrasantes «Peintures noires» de ses dernières années, en passant par les séries graphiques des Caprices, des Désastres de la guerre et des Disparates, mais aussi par les genres du portrait - où l'artiste fait preuve d'une pénétration peu commune, qu'il s'agisse de peindre l'individu ou la société -, de la chronique de moeurs et du journal intime, dans ses albums de dessins.
À suivre les clairvoyantes hallucinations du peintre, on comprendra que le monde est pétri de choses irrationnelles et absurdes. Goya en montre les abîmes, dans leur effroyable beauté et sans chercher à mettre un frein à leurs atrocités barbares, qu'il accentue au contraire par les sortilèges de son art. Inouïe et troublante, encore vivace aujourd'hui, la modernité de ses oeuvres tient tout entière dans cet acte de création qui, sous la gouverne de la Raison, enfante un monde insensé.