Fils de Bernard Cahier, célèbre photographe
et journaliste de courses automobiles, Paul-Henri
Cahier est né le 7 novembre 1952. Dès
son plus jeune âge, il voit défiler dans sa maison
les pilotes les plus célèbres du monde.
Les mêmes dont les portraits ornent les
tirages noir et blanc qui jonchent le sol du
salon familial après chaque course, et que son
père sélectionne soigneusement avant de les
envoyer aux magazines. Quand arrivent les
vacances d'été, Bernard emmène parfois son
fils sur les circuits. L'odeur de l'huile de ricin
brûlée est enivrante, la musique des moteurs
sublime, le contact avec tous ces héros de la
vitesse fascinant. À quatorze ans, Paul-Henri
réalise ses premières photos avec son
Pentax Spotmatic. Il apprend sur le tas et, à
quinze ans, publie sa première «double»
dans le magazine Champions. Jusqu'à l'âge
de trente ans, il parcourt le monde, essayant
d'autres modes d'expression, peinture et
musique. Mais le photographe est toujours
là. À partir de 1982, Paul-Henri entame une
recherche artistique à travers la photo de
Formule 1. Il s'intéresse particulièrement à
l'aspect graphique, sans négliger le côté
humain, car sous les masques et les casques,
il sait révéler des hommes au visage tourmenté
par l'effort et la concentration extrême.
Malgré l'avènement du sport-spectacle,
Paul-Henri Cahier parvient à créer un monde
rempli d'émotion, de vitesse et d'esthétisme.
Au fil des ans, il s'est imposé comme un
photographe de référence, qui repousse les
limites convenues et se démarque par un travail
unique et très créatif.
Né à Paris le 17 juin 1958, Lionel a vu son premier
Grand Prix à Rouen-Les Essarts le 7 juillet
1968, à l'âge de dix ans. Ce fut la première
victoire de Jacky Ickx. Il décroche son premier
job dans le journalisme à Autohebdo
en 1976, où il crée la rubrique karting, avant
d'assurer quelques reportages (textes et
photos) sur les courses en circuit en France.
À partir de 1981, il commence à suivre quelques
Grands Prix de Formule 1.
Il est engagé à Libération à partir de 1986,
avec pour principale activité la couverture
du Championnat du monde de Formule 1.
Pendant plusieurs saisons, il assure des
commentaires sur les chaînes de télévision
Canal Horizon et TMC. Devenu responsable
adjoint du service des sports de Libération,
il trouve le temps de rédiger quelques livres
sur sa passion quotidienne.
Ayrton Senna occupe une place de choix
dans cette bibliographie, témoin de son amour
du Brésil et de ce pilote hors norme dont
la trajectoire s'est brisée il y a onze ans sur
le circuit d'Imola. Citons notamment Ayrton
Senna : trajectoire d'un enfant gâté (1990),
Prost-Senna : le défi (1993) et Ayrton Senna,
croisements d'une vie (2004).
Lionel Froissart pilote ses textes avec le
même goût que le Brésilien pour la recherche
de la perfection, ce qui lui vaut une large
reconnaissance dans le milieu de la F1, et de
solides amitiés parmi ses animateurs.