Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 366 pages
Poids : 632 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-12290-8
EAN : 9782343122908
Grands profits et petits partages, tous comptes faits (ou presque !)
un bilan actuel sans complaisance, un état de l'humain certes grave, mais est-il désespéré ?
questions autour du malaise psycho-social actuel, de l'homme au travail vers un nouveau temps du sujet ?
Quatrième de couverture
Grands profits et petits partages
Le marketing crée l'illusion d'un meilleur des mondes à portée de rêve virtuel, sinon de réalité de bourse. La consommation est devenue croyance populaire. Mais une élite de plus en plus restreinte cumule et affiche une richesse démesurée. Dans cette expansion inégalitaire, chacun adhère jalousement au credo du profit, de l'égoïsme et des privilèges. Chacun se veut grand ou petit « gagnant » insatisfait, consommateur assidu de précaire et de jetable. Cette folie nouvelle s'appuie sur les pouvoirs coercitifs conjugués de la technologie et du management. Mais la marge d'adaptabilité de l'humain évolue bien moins que le totalitarisme technocratique. Le « meilleur des mondes » promis voit se multiplier les naufrages des personnes fragiles et des organisations modestes exclues du grand « pillage ». On assiste à un nouvel asservissement voué à la flexibilité, à la mobilité et à l'adaptabilité. Voici venue l'inflation du nombre de parias, d'indignés, d'insurgés et de sacrifiés. Les fractures sociales s'amplifient. Les déséquilibres de l'écologie, de l'économie et de la culture ne peuvent que croître. Le « risque psycho-social » n'est que le résultat du culte fétichiste de l'objet et de l'argent dans le triomphe de l'individualisme. Certes, l'évolution va toujours au complexe, innove et ne revient pas en arrière. Mais où allons-nous avec le mythe fou du profit expansionniste illimité ? L'élite hyper nantie gave, avec la démesure de ses moyens, une foule saturée jusqu'à l'inculture d'images vendeuses du pouvoir devenu marchand. Il faut se pencher vers la littérature, la philosophie ou même la psychanalyse en dernier ressort, pour que l'esprit ose les retrouvailles avec soi-même qui font le sujet libre, tolérant, quelque peu maître de son désir et prêt aux partages.