Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 3115 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-35270-337-2
EAN : 9782352703372
Haute Albanie
une voyageuse anglaise dans les Balkans en 1908
Quatrième de couverture
Haute Albanie Une voyageuse anglaise dans les Balkans en 1908
Son éducation bourgeoise dans la Londres victorienne qui l'a vue naître (1863) et grandir, ne prédestinait pas Edith Durham à devenir une voyageuse intrépide dans une région alors inconnue de l'Albanie.
Rien ne l'arrête, ni la chaleur, ni la fatigue, ni les longues marches, ni parfois l'hostilité des habitants. Tenace, elle défie les obstacles pour découvrir les habitudes, les modes de vie, l'organisation sociale des sociétés qu'elle rencontre au cours de son voyage. Tout est scrupuleusement décrit, souvent illustré de dessins et de photos qu'elle prend avec son « kodak ». Ce voyage en Haute Albanie s'accomplit entre mai et décembre 1908, il s'inscrit après d'autres, qui lui ont permis déjà (1904) une première incursion en Albanie, de découvrir le Monténégro, la Macédoine... La Haute Albanie qu'elle parcourt en 1908, ce sont les montagnes qui couvrent le nord de l'Albanie dans ses frontières de 1913, qui sont du reste presque exactement toujours celles d'aujourd'hui, débordant sur le Monténégro et le Kosovo. Dans ces massifs - la Malësija, les Cimes maudites, la Mirditë - la présence catholique est très forte et Albanais chrétiens et musulmans cohabitent en relative bonne intelligence.
Témoignage des bouleversements politiques, des espoirs et des déceptions des peuples qui subissaient le pouvoir autoritaire de la Sublime Porte (elle décrit notamment les festivités qui accueillirent la nouvelle Constitution jeune-turque, adoptée le 23 juillet 1908, puis les espoirs déçus de la population albanaise, toutes religions confondues), le récit par Edith Durham de son périple dans les montagnes des Balkans ne peut manquer de rappeler au lecteur contemporain les derniers conflits qui ont ensanglanté cette région de l'Europe.
Son indéfectible soutien à la cause albanaise ne lui valut d'ailleurs pas que des amis. Pourtant, sa rigueur intellectuelle et la précision de ses descriptions lui avaient assuré son admission dès 1907 à l'Institut royal d'anthropologie.