De la Libération (1945) à l'après Mauriac (2024)

Histoire de Bordeaux
d'Ausone à Mauriac

Bordeaux leur doit sa Liberté d'Esprit

De la Libération (1945) à l'après Mauriac (2021)

Dès 1944, commence l'épuration de la France visant les personnes ayant collaboré avec les autorités d'occupation nazies ou considérées comme telles. Une première épuration dite expéditive et incontrôlée est remplacée à partir de l'été 1944 par la Haute Cour de justice. Dans les deux cas, les polémiques s'accumulent.

En 1945, la France est en ruines. Les Américains proposent le plan Marshall dans le but de reconstruire le pays et relancer l'économie. Commencent alors Les 30 Glorieuses (de la fin de la guerre à 1973). Période bénie hélas, pas pour tout le monde. Preuves : les guerres successives d'Indochine et d'Algérie. Au départ, simple événement, la Guerre d'Algérie (1954-1962) devient le terrain d'affrontements avec l'utilisation officielle de la torture grâce au consentement des politiques et des militaires. Les mêmes, munis des pleins pouvoirs n'hésitent pas à envoyer outre Méditerranée plus d'un million de jeunes appelés (soldats du contingent) pour participer aux combats aux côtés des militaires d'active. Le bilan officiel fait état de 29.196 morts dont 11.300 appelés. Un désastre moral pour les survivants aux 20 ans foudroyés.

Les maires de Bordeaux, (avant 2019), Audeguil, Chaban, Martin, Juppé ont chacun à leur manière façonné le visage de Bordeaux et su répondre aux attentats de l'OAS et des terroristes islamistes.

François Mauriac de sa plume acerbe dans son Bloc-notes publié par La Table ronde, Le Figaro littéraire et surtout L'Express dénonce les dérives politiques et s'insurge contre la torture en Algérie. Il est notre honneur et notre fierté.

Ami(e)s souscripteurs, lecteurs par ces mots se termine notre Histoire de Bordeaux en dix volumes. Merci de partager nos valeurs.