Histoire de l'écriture et de la littérature mondiale

Dès que l'homme a acquis la Fonction de penser, il a voulu transmettre cette pensée à son entourage, mais les paroles s'envolent et les écrits restent. C'est ainsi qu'est née la littérature, qui du simple texte explicatif, s'est transformée en choix de mots « artistiques », pour le plaisir de l'esprit. Les Fables de La Fontaine illustrent bien ce plaisir de lire.

Elle élève nos âmes, nous fait voyager, nous émeut, nous instruit, nous divertit... la littérature occupe une place importante dans la vie humaine. A l'image de l'homme, son histoire est chaotique, alternant périodes de créativité intense qui voient se développer de nouveaux genres et des périodes obscures, pendant lesquelles des civilisations disparaissent sans nous laisser d'écrits. La littérature s'inscrit dans l'échange, dans la transmission aux autres hommes de la vie intérieure de l'auteur, parfois bien seul devant sa feuille blanche. Elle lui permet de transcender sa finitude et d'atteindre l'éternité, comme un testament laissé aux générations futures.

La littérature est beaucoup plus riche et plus exigeante que l'écrit. Elle suppose une recherche de la part de l'auteur, un travail sur les mots, les images, le style, les sonorités.

La littérature est profondément ancrée dans son temps, c'est pourquoi une mise en perspective historique nous a semblé importante. Cette chronologie offre une vue synthétique de l'histoire de la littérature mondiale et permet une visualisation rapide des oeuvres qui ont marqué une époque et une zone géographique.

Elle s'adresse aussi bien à des étudiants qu'à des curieux.

A la base de la littérature, agissant tel un sol fertile, se situent les traditions orales, les légendes et autres récits de la Création ou du Déluge, qui ont nourri l'imaginaire des humains, à travers les âges. La tradition orale, c'est la période de gestation de la littérature. Parfois, comme c'est le cas pour les peuples de l'Inde ancienne ou le peuple hébreu, la mise par écrit intervient tardivement : elle est perçue comme étant impure, car elle fige la tradition orale, fait couler l'encre et la tue !

Pour nos écrivains modernes et nous-mêmes, qui griffonnons ces mots, grossissant chaque jour un peu plus des monceaux de lettres entassées ça et là, sur nos feuilles de route, l'écriture peut représenter une sorte d'extériorisation, un don fait à celui qui nous lit, et qui nous lie.

Le reste n'est que littérature.