Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 832 pages
Poids : 1286 g
Dimensions : 15cm X 24cm
EAN : 9782204069397
L'Eglise en tant que communion
la troisième session et la troisième intersession
septembre 1964-septembre 1965
Quatrième de couverture
Le concile Vatican II, événement qui a donné sa physionomie au catholicisme de ce siècle et marqué l'ensemble du fait chrétien à l'échelle mondiale, ne pouvait jusqu'ici être approché sur la base d'une reconstitution historique organique. L'Histoire du concile Vatican II, promue par l'Institut pour les sciences religieuses de Bologne et coordonnée par Giuseppe Alberigo, constitue la synthèse d'un programme international qui bénéficie d'une très riche documentation inédite et de l'apport d'auteurs de différents horizons, langues et mondes culturels. L'oeuvre, publiée en même temps en six langues, compte cinq volumes et entend restituer la dialectique qui a animé l'assemblée conciliaire au cours de ses diverses phases.
Ce quatrième tome étudie les événements et les noeuds critiques de l'automne 1964 et de l'intersession qui a suivi, la dernière avant la conclusion effective du concile. C'est un moment à bien des égards convulsif où se manifeste plus nettement le rôle de guide de Paul VI, lors même que les courants conciliaires expriment des positions distantes, voire difficiles à articuler entre elles. Les débats portent sur la nature et l'exercice de la collégialité épiscopale de même que sur d'autres thèmes propres à susciter d'intenses discussions liées à l'oecuménisme: la liberté religieuse et les rapports avec le judaïsme. Le concile traverse alors sa plus grave crise, ce que l'on a appelé la semaine noire qui débouchera sur des modifications des schémas en discussion mais aura aussi, de manière plus générale, un impact sur les consciences.
La rédaction de ce quatrième volume est l'oeuvre de Giuseppe Alberigo, Joseph A. Komonchak, Giovanni Miccoli, Hanjo Sauer, Norman Tanner, Luis Antonio G. Tagle, Riccardo Burigana et Giovanni Turbanti. L'édition italienne est due à Alberto Melloni.