Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 301 pages
Poids : 487 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-7071-9923-2
EAN : 9782707199232
Homo domesticus
une histoire profonde des premiers Etats
Les libraires en parlent
HOMO DOMESTICUS est un essai d'une érudition étincelante. A contre-courant de l'historiographie traditionnelle, James C. Scott démonte le grand récit de nos civilisations à savoir l'apparition simultanée de la domestication des plantes et des animaux et celle de l'agriculture sédentaire et de l'organisation en états. Il s'avère, à la lumière de recherches archéologiques, que de nombreuses communautés sont restées au fil des siècles hors d'atteinte d'entités étatiques et de leur appareil fiscal. Après ZOMIA ou l'art de ne pas être gouverné, Scott démontre que la forme étatique est donc un récit comme un autre, imposé par la force et l'habitus de la domination. PASSIONNANT!
Quatrième de couverture
Homo Domesticus
Une histoire profonde des premiers Etats
Aucun ouvrage n'avait jusqu'à présent réussi à restituer toute la profondeur et l'extension universelle des dynamiques indissociablement écologiques et anthropologiques qui se sont déployées au cours des dix millénaires ayant précédé notre ère, de l'émergence de l'agriculture à la formation des premiers centres urbains, puis des premiers Etats.
C'est ce tour de force que réalise avec un brio extraordinaire Homo domesticus. Servi par une érudition étourdissante, une plume agile et un sens aigu de la formule, ce livre démonte implacablement le grand récit de la naissance de l'État antique comme étape cruciale de la « civilisation » humaine.
Ce faisant, il nous offre une véritable écologie politique des formes primitives d'aménagement du territoire, de l'» auto-domestication » paradoxale de l'animal humain, des dynamiques démographiques et épidémiologiques de la sédentarisation et des logiques de la servitude et de la guerre dans le monde antique.
Cette fresque omnivore et iconoclaste révolutionne nos connaissances sur l'évolution de l'humanité et sur ce que Rousseau appelait « l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes ».