Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 613 pages
Poids : 626 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-267-05023-3
EAN : 9782267050233
Horn venait la nuit
Les libraires en parlent
Avec cet ample roman, Lola Gruber nous plonge de plus en plus intensément dans une atmosphère de roman d'espionnage. Et sans jamais prendre totalement le chemin attendu, elle nous guide à travers l'Europe Centrale, dans les eaux troubles de l'après-guerre, là où la vérité à tendance à se dérober. Une grande réussite.
Quatrième de couverture
Horn venait la nuit
Simon Ungar ne sait pas grand-chose de son père, parti refaire sa vie au Canada. Quand il se fait licencier et que sa petite amie le quitte, il se dit que c'est l'occasion d'en savoir plus sur ses origines : il part en République tchèque, dans la ville d'Olomouc, le berceau des Ungar. Son amateurisme en toutes choses va mener Simon jusqu'à Bratislava puis à Budapest, de train en train, enchaînant les hasards, les rencontres et les coïncidences. Mais le puzzle familial s'avère difficile à reconstruire, entre fausses pistes et pièges tendus...
Quand l'armée d'Hitler envahit la Tchécoslovaquie, Ilse Küsser n'est encore qu'une enfant, et la guerre va faire exploser sa famille. Une soirée à l'Opéra, un accident de gymnastique... Il en faut peu pour décider d'un destin. Mais c'est dans un théâtre de Bratislava, pendant tes rigueurs du communisme des années 1950, que la vie d'Ilse va basculer, le soir où elle rencontre le mystérieux Horn.
Mensonges enfouis, secrets découverts - les histoires de Simon et Ilse vont peu à peu se rejoindre.
Que ce soit en invoquant la mémoire juive ashkénaze, les livres de Jules Verne, le clapotis du Danube la nuit ou les banlieues sinistres de Budapest où se terrent des écrivains nobélisables, Lola Gruber nous entraîne dans un formidable roman-enquête mené tambour battant où l'humour côtoie la tragédie, la mort et l'amour à chaque page.
« - Alors donc, pour toi rien n'est vrai ?
- Bien sûr que si, dit Horn avec un sourire triste.
Il secoue la tête, sa main effleure à peine la hanche gauche d'Ilse, puis il murmure :
- Les cicatrices... Les cicatrices sont vraies. »