Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 375 pages
Poids : 412 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-8180-4868-9
EAN : 9782818048689
Il est des hommes qui se perdront toujours
Les libraires en parlent
Difficile de trouver les mots pour décrire ce roman noir remarquablement écrit. Après les Garçons de l'été, Rebecca Lighieri (aka Emmanuelle Bayamack-Tam) continue sur sa lancée avec ce texte puissant, aussi tragique que sublime et s'affirme comme une autrice à suivre impérativement !
Marseille, quartiers nord, années 1980 à 2002.
Karel vit dans un appartement miteux avec ses parents, sa sœur et son frère. Depuis sa plus tendre enfance, il ne connait que les brimades, les insultes et les coups de ce père abusif et alcoolique. Les moments de bonheur, il les découvre auprès des gens du voyage installés à quelques mètres de la cité. C'est là qu'il apprend à vivre autrement, à se construire en s'éloignant de ce foyer néfaste qui a nourrit ses premières années.
Un récit initiatique puissant où une enfance déchirée mène à faire des choix.
Rebecca Lighieri livre ici un roman dont la noirceur est éclairée par une plume acérée, nette et sans bavure.
À travers le destin d'une fratrie vivant dans une cité des quartiers nord de Marseille, Rebecca Lighieri nous parle avec justesse de la misère sociale, de la violence quotidienne, de l'enfance maltraitée.
Ces vies brisées, bousculées par la haine, le manque d'amour, la solitude, nous sont racontées avec une incroyable puissance d'évocation, dans un style splendide.
C'est un livre terrible et beau, qui nous hante longtemps après l'avoir refermé.
Rebecca Lighieri mêle les genres, les inspirations, impulse un tempo et insuffle un élan à la fois léger et chargé, vif, sombre, inéluctable. tour à tour, roman noir, tragédie antique, roman initiatique, épopée familiale, polar social, il prend Marseille comme décor et personnage à part entière. l'autrice ne fait aucune concession et porte le destin d'une fratrie malmenée vers son paroxysme.
Une aventure adolescente sur les hauteurs de Marseille, entre misère sociale et famille décomposée. Au fond de l'horreur et du désamour, Rébecca Lighieri met en lumière des destins en marche vers une vie meilleure. Quelle prouesse de rendre ces familles dysfonctionnelles si attachantes !
Années 80, dans une cité populaire de Marseille. Karel, Hendricka et Mohand forment une fratrie hors du commun qui grandit entre un père tyrannique et violent et une mère soumise et désabusée. Chacun tentera, à sa manière, de se sauver de cette fatalité originelle mais peut-on vraiment échapper à soi-même ? Un roman sans concessions animé par une énergie brute et terriblement gracieuse.
Quatrième de couverture
L'espérance de vie de l'amour, c'est huit ans. Pour la haine, comptez plutôt vingt. La seule chose qui dure toujours, c'est l'enfance, quand elle s'est mal passée.