Il y a une vie après le 16

«Soyons clairs : ces pages ne sont pas mes mémoires. Le temps n'est pas encore venu pour moi d'écrire mes souvenirs. Un jour, je le ferai. Quand on a joué un rôle politique important, on a une sorte d'obligation morale à écrire ses mémoires. Mais il est trop tôt pour jeter un regard en arrière. De plus, il faut d'abord attendre les mémoires de mes prédécesseurs...»

Après juin 1999 et des élections mouvementées, Jean-Luc Dehaene quitte la politique fédérale pour devenir bourgmestre de Vilvoorde. Depuis lors, on ne cesse de lui poser la même question : La rue de la Loi et l'attention des médias ne vous manquent-elles pas ? A chaque fois, il répond : Il y a une vie après le 16. C'est cette question qu'il analyse ici. Mais il se penche également sur un mythe : le pouvoir du Premier ministre. Il nous parle de ses expériences dans le monde des affaires et en politique communale, de ses efforts pour fédéraliser l'Etat unitaire belge et l'Union européenne. Dans ce contexte, il explique sa façon de concevoir le principe de «subsidiarité» qui évolue dans une société mondialisée. A Vilvoorde enfin, il est confronté en tant que bourgmestre aux mêmes problèmes qu'il dut traiter dans les années nonante, lorsqu'il était ministre des Communications.