Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 174 pages
Poids : 230 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-88907-411-2
EAN : 9782889074112
Ilaria ou La conquête de la désobéissance
Les libraires en parlent
L'Italie, les années 1980, un père et une fille, une errance aussi urgente qu'inexplicable. De ville en ville, d'une langue à l'autre, la petite Ilaria voit son quotidien s'écrouler, et se confronte pour la première fois à l'insaisissabilité du monde des adultes. Une écriture vertigineuse, d'une délicatesse à couper le souffle.
Qu’il est rare (pour ne pas dire exceptionnel) de rencontrer un texte où une enfant narratrice est si crédible et dont le ton est à ce point juste. Et qu’il est difficile d’introduire tant de lumière dans l’écriture d’un événement aussi rude que l’enlèvement d’une enfant par son père. Gabriella Zalapì y parvient admirablement, avec l’élégance d’une funambule et une écriture qui relève de l’enchantement !
Quatrième de couverture
Ilaria
ou la conquête de la désobéissance
Un jour de mai 1980, Maria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l'école. De petits hôtels en aires d'autoroute, l'errance dans le nord de l'Italie se prolonge. En pensant à sa mère, l'enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l'internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, aux tubes chantés à tue-tête dans la voiture, grâce à Claudia, Isabella ou Vito, l'enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, il est un « guépard nerveux » dans un nuage de nicotine, pense la petite. S'il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Maria observe et ressent tout.
Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l'intérieur l'écroulement d'une petite fille qui doit accomplir seule l'apprentissage de la vie.
« Des fois, sa colère est telle que je vois voler des boules de pétanque au-dessus de ma tête. Je frissonne, je me bouche les oreilles. »