Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 159 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-8251-3756-7
EAN : 9782825137567
Ils veulent défaire la France
la vérité sur le non-dit des programmes
Quatrième de couverture
Il ne se passe pas un mois sans qu'un ouvrage ne paraisse pour instruire le procès de l'État, pas une semaine sans qu'une personnalité politique ne nous chante la ritournelle funeste, cette petite musique qui, désormais sûre de son effet, enfle et devient assourdissante, cette petite musique que l'histoire de France ne connaît que trop : celle du renoncement à soi. La chasse est désormais ouverte. C'est haro sur l'État. Peu importe pour la plupart de ces accusateurs de confondre l'État avec ses services ou ses bureaux, prenant la partie pour le tout. Tout le monde dégaine, y va de sa petite salve. Ceux qui diffusent ces thèses antiétatiques, subtiles et élaborées, se comportant comme jadis les bandes noires qui écumaient les campagnes, pillant et démolissant les châteaux, veulent patiemment, pierre par pierre, par idéologie ou par intérêt, défaire la France.
Le drame des élections présidentielles et législatives de 2007, c'est que ces bandes noires se recrutent de tous côtés, de droite comme de gauche. Elles aspirent au pouvoir ou inspirent ceux qui y postulent. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy en tête sont sensibles à leurs discours et souvent le relayent clairement ou mezza voce.
Derrière leurs programmes respectifs, programmes officiels, lissés, consensuels, mêlant savamment générosité et fermeté, subtilement déclinés en slogans racoleurs, mis en scène au terme de plans médiatiques calibrés par des batteries de conseillers en communication, s'inscrivent en filigrane le véritable programme de ces bandes noires. Un programme libéral, communautariste et multiculturaliste, régionaliste et décentralisateur, euromondialiste et parlementariste.
Puisse cet ouvrage, en s'efforçant de puiser aux meilleures sources de la politique française, contribuer à faire admettre cette vérité première : c'est l'État qui a fait la France, et c'est son absence qui la défait. Puisse-t-il aussi, dressant un sombre inventaire, révéler à ceux qui le liront la véritable portée des offensives en cours et éclairer sur le fond la nature proprement inique des élections de 2007 qui consistent - étrange choix démocratique - à choisir entre diverses façons de démolir l'État et à investir celle ou celui qui s'apprête par conséquent à défaire la France.