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Inarchivable de la création en résistance

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 18cm X 24cm
ISBN : 978-2-38377-287-3
EAN : 9782383772873

Inarchivable de la création en résistance


Collection(s) | Cahiers de l'inarchivable
Paru le
Broché 119 pages

Quatrième de couverture

Nous avons choisi de centrer notre premier volume sur les archives périssables du militantisme artistique que nous avons intitulé Inarchivable de la création en résistance. Il s'agit de réfléchir à la façon dont l'archive interagit avec des contextes en tension, en période de troubles politiques, en temps de guerre ou de censure, mais aussi lorsque le média ne permet qu'un processus d'archive à la marge. Qu'est-ce qui fait archive dans ces conditions et son corollaire, qu'est-ce qui fait oeuvre ?

Maël Forlini questionne l'archive au regard de la mort et plus particulièrement dans le contexte de la pandémie de VIH et dans l'univers carcéral. Que peut l'archive dans ces situations extrêmes et que peut-elle faire de sources vocales et sonores qui sont par essence fragiles et évanescentes ? Raphaël Maurice Forment apporte une contribution sur le hacking et le live coding au prisme de l'archive et analyse comment l'archive se renouvelle en contact avec les nouveaux médias et la dématérialisation de certains aspects de la création. Alexandre Michaan propose d'expliquer la fabrication d'une archive a posteriori pour documenter les états d'une oeuvre en devenir de par l'obsolescence de ses matériaux de constitution. Roberta Trapani aborde la mise en oeuvre d'art et en patrimoine d'environnements singuliers et leur classement en archives dans des contextes de politiques territoriales parfois contradictoires. Enfin, Maurane Charles fait de l'archive ou de l'inarchivable une question de terrain en étudiant un festival de littérature indépendante, entre marge et tentation d'institutionnalisation.

Ces cinq contributions interrogent la transformation des processus de création en « objets patrimoniaux » et réfléchissent à la question de ce qu'il convient et de ce qu'il est possible de conserver sans altérer l'oeuvre. Demeure-t-il un chemin alternatif entre une dimension institutionnelle revendiquée et les pièges de l'hyperpatrimonialisation actuelle ?

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