Incertitudes et évidences de la gestalt-thérapie

Le temps est venu...

Incertitudes et évidences de la Gestalt-thérapie

« Ne plus savoir » est paru en 2001. Seize ans plus tard voici donc un nouveau recueil d'articles et d'interviews. Le propos reste le même, il s'agit toujours de questionner les certitudes allant de soi de la Gestalt-thérapie à la lumière de l'approche phénoménologique.

Certitudes allant de soi et fausses évidences : le passé précède le présent et le détermine, cela va de soi ; psychothérapie et séduction sont incompatibles, cela va de soi ; la parole dit le réel, cela va de soi ; le travail du thérapeute se fonde sur une connaissance de la psyché et de ses perturbations, cela va de soi...

Et si rien de tout cela n'allait de soi ? C'est à ce questionnement que nous invite l'auteur. Mais il nous invite aussi à une certaine audace, par exemple en faisant le choix de renoncer à toute forme de psychopathologie et de travailler à l'émergence d'une « contactopathologie », dans la mesure où l'exister n'est jamais rien d'autre qu'un « contacter » en action.

L'audace à laquelle il nous convie c'est aussi celle qui consiste pour la Gestalt-thérapie à se faire confiance, à renoncer à toute importation de concepts venus d'ailleurs, quand bien même cette importation nous permettrait un « langage commun » avec d'autres professionnels.

Il est donc question ici d'une Gestalt-thérapie qui oserait aller le plus loin possible dans ses propres intuitions et dans ce qui fait toute son originalité, en un mot d'une Gestalt-thérapie « rigoureusement anarchiste ».