Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 205 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-11500-9
EAN : 9782343115009
Individu humain, être social au Burkina Faso
Quatrième de couverture
Individu humain, être social au Burkina Faso
« Il n'y a pas cent socialismes comme on le dit volontiers », tempêtait le poète romantique Hugo, « il y en a deux : le mauvais et le bon ». Sur le bon socialisme, il pouvait se montrer hésitant, jamais sur la définition du mauvais. Le psychiatre burkinabè Zézouma Sanou, dans ses commentaires marxistes et psychanalytiques issus de sa longue pratique médicale sur le terrain, ne s'est jamais trompé sur les définitions du mauvais ou du bon socialisme même et surtout dans ses rares écrits. Individu humain, être social au Burkina Faso est l'un de ses ouvrages, rédigé autour de sa synthèse originale entre l'Afrique de l'Ouest et l'Occident, mais également entre le marxisme et la psychanalyse. Cet homme, d'une culture scientifique et politique inégalable, est toujours allé à la source du savoir. À travers ce livre, vous accepterez l'idée de penser que l'individu humain, de toutes les couleurs, est bien un être social fruit de ses propres oeuvres et des qualités de l'environnement culturel et social dans lequel il a vécu. L'auteur, de la qualité d'un Frantz Fanon (1925-1961) ou encore d'un Octave Mannoni (1899-1989), était aussi un homme intègre et sa distinction ne s'est jamais reposée sur un quelconque privilège social. Il a fait partie de ces rares hommes courageux et pugnaces, incapables de bassesse et de compromission. Ce militant marxiste humaniste a toujours été conscient de son rôle intégré dans l'évolution de l'humanité et la réalité économique et culturelle de son continent. « Le psychiatre travaille dans son milieu social comme l'ouvrier ou le paysan », affirmait-il. Après son départ, la situation des peuples dans le monde et particulièrement en Afrique continue à se caractériser par une grande pauvreté matérielle, morale et psychologique. Cette situation impose la lutte comme seule issue et ce combat n'est pas fini.