Ironique de l'amour fou

« J'ai réagi aussitôt. Ayant découvert ses attachements secrets pour la mer, et pour réutiliser un savoir-faire que j'avais acquis au fil des jours en dessinant mes dix-huit cartes, j'ai décidé alors de m'inspirer des portolans, ces anciennes cartes marines, pour poursuivre mon cheminement vers Lui.
Afin de ne pas me lancer à l'aveuglette, je me suis procurée le Dictionnaire des termes de marine à voiles et à vapeur de A. Poussart, qui me semblait être un outil déterminant, mais j'ai dû l'abandonner au vu de l'ambiguïté des termes, inclus déjà dans le titre lui-même qui aurait pu me conduire sur des voies qu'il aurait probablement désapprouvées ! La navigation à voiles et à vapeur n'était pas son truc. »

Dans son Ironique de l'Amour Fou, l'auteur nous livre un long monologue, écrit avec passion entre anecdotes et faits historiques, qui exige un lecteur attentif prêt à partir en voyage dans le quotidien extraordinaire.

Adieu Tristesse ! Le sourire nous va si bien, n'est-ce pas Mona Lize ?

Le nom de la collection est emprunté à une nouvelle de Renée Vivien, La soif ricane, écrite en 1904 et qui débute par cette phrase : « Quel étrange coucher de soleil »