Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 723 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35478-026-5
EAN : 9782354780265
J'ai vécu la fin de la Russie impériale dans l'entourage du tsar
mémoires, 1911-1920
Quatrième de couverture
Mémoires
Proche du pouvoir comme haut dignitaire ecclésiastique et aumônier général des armées, Georges Chavelsky (1871-1951) a côtoyé quotidiennement le tsar Nicolas II, de 1915 à la fin, en 1917. Issu de la Russie profonde, il était parvenu à ce poste prestigieux après de longues études et grâce à ses hautes qualités.
« Sa juste vision des événements et de leurs acteurs, sa connaissance des hommes, sa lucidité, font de ses Mémoires une oeuvre historique majeure, affirme son traducteur. Rien n'échappe à cet observateur et à ce travailleur infatigable : les nombreux paradoxes de la Russie prérévolutionnaire ; l'incroyable incurie des officiers, prêts à mourir pour la Russie, mais non pas à s'instruire pour remporter la victoire : l'esprit d'entreprise le plus brillant coexistant au plus haut niveau avec un mysticisme malsain ; la sénilité ou la fourberie des dirigeants de l'Église ; l'invraisemblable aveuglement du tsar, incapable de s'entourer de sages conseillers et totalement dominé par son épouse ; la maladie du tsarévitch Alexis et la toute-puissance du sinistre Raspoutine. »
Avec d'autres, le père Georges Chavelsky tint à alerter l'empereur de vive voix sur ces dysfonctionnements de l'État. Durant la guerre civile qui suivit la révolution, il tenta encore de réformer l'Église de Russie. Mais il dut se résigner à l'exil en Bulgarie. C'est là qu'il mit un point final à ses Mémoires, rédigés pour l'essentiel en 1919-1920.
Ce texte, inédit en français, fut publié en russe aux États-Unis en 1954, et unanimement salué par la presse russophone américaine.
« Un document précieux pour l'histoire russe. »
Jean Meyendorf,
Viestnik [Le Messager].
« À cela il faut ajouter les indubitables dons littéraires, qui donnent à ces mémoires une vie et une clarté que l'on ne trouve pas chez la majorité des mémorialistes qui relatent ces événements. »
M. Karpovitch,
Noviy Journal [La Nouvelle Revue].