Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 92 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-84805-395-0
EAN : 9782848053950
Le yiddish de Joyce
portrait de Joyce en couple
Les libraires en parlent
« Si l’on devait imprimer une inscription sur sa personne, ce serait « Gare aux misérereux ».
Si vous n'avez pas lu Joyce, c'est une invitation à sa lecture et à ce "mec funnominal" qui mélange 17 langues, déconstruit la langue pour mieux s'y plonger.
Si vous avez lu Joyce, c'est une invitation à sa relecture avec une autre attention et un appétit renouvelé pour l'écriture de cet auteur.
Les grands classiques sont parfois intimidants, ce livre démontre la nécessité et la puissance qui persiste à la lecture des romans de Joyce.
"D’où l’autre intraduisibilité : dans sa propre langue, avec la quasi-certitude de ne jamais être sûr de se comprendre soi-même, tel un archéologue arpentant les reliquats d’un vestige d’habitat paléolithique."
Quatrième de couverture
James & Nora. Edna O'Brien n'a jamais caché que James Joyce lui avait ouvert les portes de la littérature. Vibrant hommage à un « mec funnominal » - mot emprunté à Joyce - et à son stupéfiant corps-à-corps avec la langue, James & Nora retrace la vie de l'artiste en couple, depuis sa rencontre à Dublin en juin 1904 avec une belle fille de la campagne originaire de Galway, Nora Barnacle, jusqu'à sa mort, en 1941. Leur fuite en Italie, la naissance de leurs enfants, leur misère matérielle, leur flamboyante vie sexuelle, et aussi leurs deux solitudes, Edna O'Brien les concentre en autant de fulgurants instantanés.
Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l'écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues - dix-sept - qu'il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O'Brien qu'à d'autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l'anglais dans les différentes régions de l'Irlande [...] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n'y en aurait-il qu'une ?), l'anglais irlandais. »
De fait, ce volume si bref se déploie telle une étoffe précieuse miroitant en d'infinis reflets, dont chacun est une nouvelle invitation à la lecture.