Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 256 pages
Poids : 388 g
Dimensions : 15cm X 22cm
EAN : 9782866422608
Quatrième de couverture
Le cinéma bascule dans l'ère du parlant en 1927 avec Le Chanteur de jazz ; le jazz, musique populaire et art du spectacle, a grandi avec et dans le cinéma. L'histoire des rapports entre jazz et cinéma est tissée de multiples connivences. Avec des temps forts comme le tournage dans les décors réels du sud des Etats-Unis de Hallelujah, la musique de L'Homme au bras d'or confiée à Duke Ellington, l'aventure de Miles Davis composant la partition d'Ascenseur pour l'échafaud, ou encore, plus près de nous, the «Bird», la biographie de Charlie Parker. Une histoire aussi de malentendus, de rendez-vous manqués, liés à l'histoire d'une musique inventée par des Noirs dans un pays où règnent la ségrégation et la domination culturelle des Blancs.
A la fin des années cinquante, John Cassavetes invente avec Shadows un rapport d'une nature radicalement nouvelle, un authentique métissage artistique. Goût de Cassavetes pour le jazz, choix de Charles Mingus, recours proclamé à l'improvisation, rôle de la musique, du saxophone de Shafi Hadi, hypothèse d'un Cassavetes/bopper ; toutes ces pistes sont ici explorées.
Shadows donne le ton. Le cinéma moderne, les nouvelles vagues s'emparent du jazz qui devient un modèle pour penser et mettre en scène le cinéma autrement. Moi un Noir. The Connection ou A bout de souffle affirment leur goût pour les expériences inédites, une recherche existentielle de la spontanéité. Avant que le cinéma improvisé selon Jacques Rivette, celui de Philippe Garrel ou de Johan Van der Keuken, n'approfondissent encore des convergences esthétiques entre les deux arts, dessinant la perspective d'un «cinéma-jazz».
Un glossaire des termes du jazz, un index de films et une discographie complètent l'ouvrage.