Les pousseurs et les barges

Agent de l'Union Minière du Haut Katanga de 1962 à 1984, Jean Suys repart au Zaïre en 1988, à Kinshasa, dans le cadre de la Coopération au Développement. Après la rupture unilatérale de ladite Coopération décidée par le Président Mobutu, et après moult péripéties, l'auteur se lance dans le transport fluvial à bord d'un bateau en bois d'une trentaine de mètre appelé là-bas baleinière.

Grâce à des accords négociés avec les Brasseries Unibra, la baleinière remonte le fleuve et ses affluents avec des casiers de Skol qui se vendent dans les bars tout au long du voyage pour ramener ensuite vers Kinshasa des produits vivriers. Les péripéties de ces périples, souvent tragi-comiques, sont racontées dans le tome 1.

Un an plus tard, cette baleinière sera troquée contre des pousseurs et des barges de capacité bien plus importante. Le présent volume relate la suite de ces activités commerciales dans ce Zaïre du Président Mobutu, soumis à la corruption et au rançonnage élevé au rang de système économique. Jean Suys évoque aussi ce pays mystérieux, insolite, attachant et combien envoûtant, sans aucune complaisance. «J'ai vu, je raconte» se plaît-il à dire.

Quelques réactions suite à la parution du premier tome:

«Je me suis régalé de votre livre et attends avec impatience le tome 2! C'est écrit avec les tripes, on sent le vécu qui donne à l'ouvrage la force d'un bon roman, avec aussi cette intimité du quotidien proche du journal de bord qui donne l'impression au lecteur d'avoir navigué avec tout l'équipage!»

«[...] À un siècle de distance, le livre de Jean Suys, qui est un témoignage vibrant de la vie sur le fleuve Congo/Zaïre, me fait penser au chef d'oeuvre de Joseph Conrad Au coeur des ténèbres [...] Africain, moi-même, j'estime que ce livre est une réussite et qu'il apprendra bien des choses aux lecteurs en quête de vérité sur l'âme du continent noir et ceux-ci vivront une aventure authentique.»

«Votre ouvrage Je vendais de la Skol sur le fleuve Congo est édifiant, de belle facture, et se présente comme le reflet fidèle et critique de la société congolaise sans omettre certains clins d'oeil concernant les travers [...] de la société occidentale. [...]»