Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 385 pages
Poids : 610 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782842873981
Justice, éthique et dignité
actes du colloque organisé à Limoges les 19 et 20 nov. 2004
Quatrième de couverture
Placées sous le haut patronage du plus illustre des juristes limousins, le Chancelier d'Aguesseau, ces rencontres souhaitent poser les grandes lignes d'une réflexion fondamentale sur le rôle de la Justice à l'aube du XXIème siècle. Cette démarche veut se situer au confluent des interrogations de la société civile et des préoccupations des praticiens et chercheurs.
L'Association "Les Entretiens d'Aguesseau", après un premier colloque en 2000 sur l'éthique des gens de justice, un deuxième en 2001 sur la Justice pénale internationale, un troisième en 2002 sur la Justice et la démocratie, un quatrième en 2003 sur le Temps, la Justice et le Droit, a confirmé en 2004 sa participation aux débats d'actualité en retenant le thème de la Dignité.
Soucieuse de replacer cette notion dans un contexte historique et philosophique, la rencontre de 2004 s'est interrogée sur le sens à donner au concept de dignité, tant en droit international et européen et en droit constitutionnel, que dans les pratiques judiciaires. La revendication de la dignité est sans doute un événement majeur : elle apparaît dans diverses situations, le domaine de la santé, la protection de la vie privée face aux images diffusées, le monde du travail... Cette revendication ne doit exclure personne : la dignité de tout être humain renvoie à «l'égale dignité» de tous, elle-même devant être le vecteur de nouveaux droits.
Ces rencontres, qui se sont tenues à Limoges les 18 et 19 novembre 2004, se sont appuyées sur des témoignages et des interventions d'avocats, de magistrats, d'universitaires et de représentants d'associations, français et étrangers.
«Jamais des mots tels que dignité humaine, personne humaine, etc... n'ont été plus continuellement prononcés. Mais ce serait céder à une étrange illusion que de tirer de là une conclusion positive quant à la situation réelle à laquelle ce langage se réfère» (G. Marcel).