Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 223 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-36441-010-7
EAN : 9782364410107
Kitsch et théâtralité
effets et affects
Quatrième de couverture
Le kitsch rassemblant sur la scène les résidus de la société de consommation, succède au tréteau nu du théâtre d'Art pour nous confronter à la «grimace du réel». En opposant sa chair et sa force de séduction à l'abstraction conceptuelle de l'art contemporain, la variété des formes kitsch permet aux dramaturges comme aux artistes de la scène d'interroger et de critiquer la puissance des effets du théâtre. Entre naïveté et manipulation des affects, l'artiste réveille alors les démons de cet autre hypocrite, le spectateur bien entendu, aussi bien complice que critique de la société dans laquelle nous nous trouvons ici-bas jetés.
De Gombrowicz à Renaud Camus en passant par Fassbinder, des constructions criardes d'Abattoir fermé jusqu'à la douceur feinte d'Yves-Noël Genod, du cabotinage cruel d'un Carmelo Bene jusqu'aux recyclages contestataires de la Camp attitude, sans négliger un détour par le cinéma et l'orgue de barbarie, du ridiculous... au fabulous, ce volume laisse encore planer l'ironie vague d'une interrogation : et si Beckett était kitsch ?
The kitsch gathering together on stage the consumer society residues, succeeds to the naked board of Art theatre to confront us to the "face of reality". Opposing its flesh and its power of seduction to the conceptual abstraction of contemporary Art, the variety of kitsch forms allows the dramatists and stage artists to question and criticize the power of theatre effects. Between naivety and affects manipulation, the artist then revives the devils of this other hypocrite, the spectator of course, partner as well as critic of the society in which we are here thrown.
From Gombrowicz to Renaud Camus, through Fassbinder, from gaudily constructions of "Abattoir fermé" to the pretending gentleness of Yves-Noël Genod, from the cruel third-rate acting of Carmelo Bene to the anti-establishment recycling of the "Camp attitude" without disregard a detour by cinema and barrel organ, from ridiculous.....to fabulous, this essay still hangs over the vague irony of a question : and if Beckett was kitsch ?