Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 718 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 979-10-329-2575-1
EAN : 9791032925751
L.-F. Céline
le misanthrope de Meudon
Quatrième de couverture
L.-F. Céline
Le Misanthrope de Meudon
« Moi, je n'ai jamais su me cacher comme le commun des mortels, je n'ai jamais pu mettre un masque et ne laisser entrevoir qu'une partie de moi-même ; je n'ai jamais su dissimuler la vérité... elle me ronge de l'intérieur, me hante et me consume sans m'accorder le moindre répit. Je suis malade de ne pouvoir me soustraire à cet irrésistible besoin de faire jaillir la vérité humaine, malade de ne pouvoir marcher que dans l'ombre de la mort, comme privé à jamais de ciel et de lumière. Oui, je suis malade, c'est comme ça... le dernier des cons surtout de ne pouvoir trouver la paix et jouir simplement de l'existence. Je suis le veilleur d'une nuit sans fin, malade de cette vulgarité de cœur dans laquelle les hommes se vautrent et s'enlisent, de cette vacherie universelle et désespérante qui éteint les diaprures scintillantes de l'aurore... »
En 1951, l'auteur du Voyage au bout de la nuit s'installe dans le fameux pavillon de la route des Cardes à Meudon où il terminera ses jours le 1er juillet 1961. Les dix années d'une vie remplie par la reprise de la médecine que Céline exercera pour de rares patients, la création du studio de danse de sa femme Lucette, une vie partagée avec ses animaux, mais aussi des rencontres et retrouvailles avec les fidèles, Arletty, Michel Simon, Marcel Aymé, ses relations tumultueuses avec son éditeur Caston Gallimard, son travail toujours acharné pour revenir sur la scène littéraire française... La mise en relief de la personnalité iconoclaste de l'un des plus grands écrivains de son siècle.
Après Les Années noires, Christophe Malavoy poursuit sa biographie de Louis-Ferdinand Céline à la première personne, illustrée par le dessinateur et aquarelliste José Corréa. Un livre où l'humain est au premier plan et tente, comme toujours chez Céline, de ne jamais oublier le burlesque dans la vanité tragique des hommes.