Rayon Afrique du Nord
L'adieu : 1962, le tragique exode des Français d'Algérie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 618 g
Dimensions : 20cm X 24cm
ISBN : 978-2-84621-162-8
EAN : 9782846211628

L'adieu

1962, le tragique exode des Français d'Algérie


Paru le
Broché 207 pages
préface de Geneviève de Ternant
Tout public

Quatrième de couverture

Voilà cinquante ans, en mars 1962, les accords d'Évian marquaient la fin de l'Algérie française. Le 19 mars, un cessez-le-feu était censé mettre un terme à ce que l'on appelait alors «les opérations de pacification et de maintien de l'ordre en Algérie». Pourtant, à partir de cette date, une violence inouïe va s'exercer contre les pieds-noirs, les musulmans amis de la France et les harkis. Elle fera près de 100 000 victimes, dont plusieurs centaines de soldats français, plusieurs milliers de pieds-noirs et plusieurs dizaines de milliers de harkis.

Un gigantesque exode s'engage alors, non préparé par le Gouvernement français qui ne l'avait pas prévu, et se déroule dans des conditions dramatiques indignes de notre pays. Un million de personnes - dont la majorité est composée de gens modestes - quittent l'Algérie, abandonnant, du jour au lendemain, leur terre natale, leurs biens et leurs morts dans la pagaille indescriptible d'une des plus grandes migrations de notre histoire.

L'hypocrisie, le cynisme des hommes politiques, les manuels d'Histoire, la cécité volontaire des bonnes consciences françaises en ont trop longtemps caché la sinistre réalité.

Cinquante ans après, l'auteur de cet ouvrage, qui n'est pas pied-noir mais qui a vécu ces événements en témoin, s'associe à un devoir de mémoire et de vérité. Il revient, par le récit et les témoignages, sur ce qui s'est passé à une époque où la France faisait de ses fils, par indifférence et lâcheté, les victimes expiatoires d'une véritable trahison d'État.

Sans contester l'indépendance de l'Algérie, l'auteur met en cause la façon dont elle a été négociée et accordée, alors que notre armée était victorieuse sur le terrain et que nous avions les moyens d'assurer la passation du pouvoir entre la France et l'Algérie nouvelle dans de meilleures conditions.

Il a fallu du temps mais il semblerait que la vérité puisse enfin s'exprimer. Cet ouvrage y contribue. Si la France a un devoir de repentance, ce n'est pas à l'égard des prétentions déplacées du pouvoir algérien mais plutôt vis-à-vis de ses fils et de ses filles qui ont été sacrifiés.

Biographie

Né en 1938 à Paris, Jean-Baptiste Ferracci entame sa vie professionnelle comme reporter-photographe au journal l'Aurore, ce qui le conduit à être présent sur tous les grands événements qui, en 1958, bouleversent la vie politique française. Appelé sous les drapeaux en janvier 1959, au 1er BPC à Calvi, il rejoint l'Algérie en juin. En septembre 1959, il est affecté comme reporter militaire à l'hebdomadaire des forces armées : Bled. À ce titre, il parcourt l'Algérie, d'unité en unité et d'opération en opération, mais couvre aussi tous les événements agitant Alger. Libéré de son service militaire pendant le putsch des généraux, il réintègre la presse parisienne. Il retourne à Alger en mars 1962 pour couvrir le bouclage de Bab-el-oued et la fusillade de la rue d'Isly, et, en mai, l'exode des Français d'Algérie. Son premier livre, Images vécues de l'Algérie en guerre, a été couronné en 2008 par le prix du Cercle algérianiste.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jean-Baptiste Ferracci