L'Anjou, la Loire

René Bazin, pourtant grand voyageur, est resté toute sa vie très attaché à l'Anjou dont il appréciait la beauté des paysages, d'une grande diversité, mais puissamment unifiés par la Loire et par l'Histoire. Il était sensible tout autant à la belle humeur des Angevins et cultivait leur amitié. Même son élection à l'Académie française ne l'a pas véritablement éloigné de sa province natale. Il ne manquait aucune occasion de revenir s'y ressourcer. Loin d'opposer la grande et la petite patrie, il chérissait également l'une et l'autre, se sentant d'autant plus Français qu'il restait fidèle à l'Anjou. Ainsi, dans son oeuvre, deux recueils se font étroitement écho : La Douce France et Paysages et Pays d'Anjou. Dans ce dernier recueil, René Bazin chante l'Anjou de toujours et la Loire qui lui est si intimement associée.