Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 214 pages
Poids : 306 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782259196802
Quatrième de couverture
Poussés par leur ardeur à s'entre-tuer, les hommes recoururent très tôt à l'arme biologique. Dans l'Antiquité les archers scythes infectaient leurs flèches en trempant la pointe dans du sang putréfié. En 1344, les Mongols vinrent à bout de la résistance du comptoir génois de Féodosie en catapultant par-dessus les murailles des cadavres de pestiférés. Durant le siège de Paris, un médecin proposa de «prendre au Val-de-Grâce 7000 à 8000 couvertures ayant servi à des variolés et de les abandonner en se retirant. Ainsi les Prussiens attraperaient la petite vérole». Ces exemples historiques et bien d'autres abondent dans L'Arme biologique.
Mais le livre examine également les menaces pesant sur le monde depuis les événements du 11 septembre 2001. Le terrorisme a pris en effet un nouveau visage après la mort, le 5 octobre suivant, du photographe américain Robert Stevens, première victime du bioterrorisme pour avoir ouvert une lettre renfermant des spores d'une souche de bacille du charbon. Les armes biologiques seront-elles pour les terroristes, comme le prédit un expert, les armes nucléaires du XXIe siècle ? Pour répondre à la question, Henri Mollaret évoque tous les aspects de cette menace, son ampleur, les méthodes de propagation qui pourraient être adoptées par les terroristes. Il met également en lumière l'impréparation des pouvoirs publics face à un danger de cette nature et souligne - ce qui n'est pas la moindre des angoisses - que la plupart des médecins seraient aujourd'hui dans l'impossibilité de diagnostiquer ces maladies maintenant disparues, qu'ils n'ont jamais rencontrées dans leur pratique quotidienne et qui ne leur sont plus enseignées depuis longtemps.