L'aube sur la colline

Après les invasions barbares, au V^e siècle, l'empire romain se retire.

Mais déjà se lève sur la colline l'aube d'une civilisation nouvelle qui, pendant des siècles, produit dans le Kochersberg la prospérité, la paix et la solidarité. Une vie dure et laborieuse, joyeuse et conviviale, s'organise autour des rescapés des invasions et de légionnaires, vétérans de l'armée du Rhin, qui s'établissent dans le village et le font revivre. Adon, l'organisateur, et Gella, sa femme, fille de druide, experte en potions, baumes et plantes qui guérissent ; Matugenos, maître du fer et du feu, forgeron génial ;

Bénar, le vannier qui sait tirer des merveilles de l'osier : corbeilles, berceaux, sièges ; Flava, qui transforme en un paradis son jardin multicolore ; Malva, la reine des tricoteuses, et ce vaurien de Marcellus, amoureux de la faune qui prolifère dans les bois de la colline...

Personnages fondateurs d'un art de vivre qui s'est perpétué...

Un ermite s'installe sur la colline. Son mode de vie intrigue les villageois, qui, sans heurt, quittent le druidisme pour le christianisme. Un vieux druide, qui maintenait l'harmonie entre les mondes visible et invisible, par ses incantations et ses rites, confie à l'ermite ses secrets, avec la mission de conserver au village la bienveillance des forces surnaturelles...

Le récit repose sur une documentation scientifiquement exacte, sur des souvenirs d'enfance villageoise et sur le rêve d'une vie simple et sobre, au contact de la nature, dans une communauté où chaque individu non seulement est utile, mais encore indispensable aux autres.