Rayon Métiers et techniques du cinéma
L'autobiographie dilatée : entretiens avec Nanni Moretti

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 154 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 16cm X 22cm
ISBN : 978-2-915083-97-2
EAN : 9782915083972

L'autobiographie dilatée

entretiens avec Nanni Moretti


Collection(s) | Raccords
Paru le
Broché 154 pages

Quatrième de couverture

En décembre 1976, dans le mythique Filmstudio de Trastevere à Rome, un jeune homme de vingt-trois ans projetait lui-même son premier long métrage tourné en Super 8. Il s'agissait de Nanni Moretti et le film s'intitulait de manière prémonitoire Je suis un autarcique. Ainsi, dans un cinéma italien marqué par la difficulté à se renouveler, faisait irruption un surdoué égocentrique, un cinéaste passionné qui allait s'imposer très vite comme la figure dominante de sa génération. Metteur en scène exigeant que la conscience de son talent et la rigueur de ses positions morales et politiques rendent souvent incommode, Moretti a d'abord exploré l'introspection autobiographique cristallisant les angoisses existentielles d'un individu plongé dans une société privée de repères éthiques et idéologiques. Sous l'identité de Michele Apicella, il a été membre d'une troupe de théâtre (Je suis un autarcique), étudiant (Ecce Bombo), cinéaste (Sogni d'oro), professeur de lycée (Bianca), prêtre (La messe est finie), homme politique joueur de water-polo (Palombella rossa). Dans Journal intime et Aprile, Michele Apicella cède la place à Nanni Moretti lui-même. Il sera désormais à la fois un homme public intervenant dans le débat politique et un homme privé évoquant le cadre de ses préoccupations intimes (La Chambre du fils, Le Caïman, Habemus Papam, Mia madre). Dans cet ouvrage, l'artiste se confie à Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, et revient sur toute sa production cinématographique, s'imposant comme un créateur protéiforme, un intellectuel vigilant et un producteur, distributeur, directeur de salle, opérateur culturel omniprésent.

Biographie

Critique (il écrit pour la revue Positif depuis 1983), universitaire et historien du cinéma, Jean A. Gili a consacré au septième art italien plus de quinze ouvrages, depuis Francesco Rosi. Cinéma et pouvoir (1977) jusqu'à Marcello Mastroianni (2016). En 1984, il a collaboré à la fondation de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma (AFRHC), qui édite la revue 1895. Délégué artistique puis délégué général du festival « Annecy Cinéma Italien » de 1983 à 2016, il a participé à la réalisation de nombreux documentaires, Les Artisans de l'imaginaire (1984) sur les studios de Cinecittà, Les Comédies du néoréalisme (1990), Mauro Bolognini au-delà du style (1992), La Comédie italienne de Totò à Roberto Benigni (1999), Dino Risi (2008), Ettore Scola (2009), Stefania Sandrelli (2010), Jean-Louis Trintignant (2012), Monica Vitti (2014), Jacques Perrin (2014). Pour Ettore Scola, préfaçant l'un de ses livres, il est, « parmi les spécialistes étrangers du cinéma italien, sûrement l'un des plus pointus, les mieux informés et les moins ennuyeux ».

Avis des lecteurs

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