Fiche technique
Format : Broché
Poids : 409 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35204-091-0
EAN : 9782352040910
Les libraires en parlent
A 88 ans, Hélie Denoix de Saint Marc revient, sur sa vie. Entré à 17 ans dans la résistance puis déporté à Buchenwald, il réchappe par miracle à l’univers concentrationnaire. Nous sommes en 1945, Hélie de Saint Marc revient du royaume des morts : il pèse 42 kilos pour un 1,80 m et gardera pour toujours le regard de ceux qui ont vu le Mal de trop près. Son statut de résistant lui permettant d’intégrer Saint-Cyr, il s’engage comme officier et choisit la Légion Etrangère. En 1948 il rejoint l’ Indochine, un pays et une expérience de vie qui le marqueront pour le restant de ses jours. Puis vient l’Algérie et un conflit dont la compléxité et la politisation à outrance le déstabilise. De Gaulle louvoie et le deçoit. Le 21 avril 1961 Saint Marc choisit la rébellion et se range au côté du général Challe. Le pustch échoue, il est condamné à 10 ans de réclusion. Suivront une longue traversée du désert et de nouveau la reconnaissance de sa valeur et de sa moralité portées par la force de sa parole.
Voici donc le portrait d’un homme d’une intégrité rare . "Un personnage lourd d’histoire. En l’écoutant on ne peut s’empecher de penser que l’époque a été dure, oui dure aux hommes d’honneur." disait Françoise Giroud. Hélie de Saint Marc nous laisse un livre profond et sage sur le chaos du siècle passé et une réflexion d’une grande sensibilité sur la difficulté à traverser la vie dans l’honneur et l’ésperance. Une leçon à méditer.
Quatrième de couverture
Je viens de fêter mes 88 ans. Combien de fois ma vie n'a-t-elle tenu qu'à un fil ?
À 19 ans, parce qu'un chef de réseau a cru en moi, j'ai été projeté dans l'aventure de la Résistance puis dans l'abîme de la déportation. À 44 ans, je suis sorti de prison, sans papiers, sans droit de vote, sans carnet de chèques.
Entre-temps, pendant deux décennies d'une intensité sans pareille, j'ai été plongé dans l'Histoire. Je l'ai connue, comme Shakespeare dans Macbeth, « racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ».
J'ai pourtant choisi comme titre L'Aventure et l'Espérance à cette réédition qui retrace mon chemin à travers des extraits de livres et de conférences.
L'aventure, parce que je n'ai pas passé ma vie en retrait. Thoreau a écrit qu'avant de s'asseoir pour écrire, il faut se lever pour vivre.
J'inscris aussi le mot espérance. Au-delà de tout, il reste une flamme fragile, minuscule, chancelante, mais si bouleversante.
L'espérance est une grâce, la seule peut-être qui compte à 88 ans. C'est celle que je veux confier aux lecteurs avant de quitter « le doux royaume de la terre ».