L'échec en politique

L'échec en politique, objet d'histoire

S'il est courant de parler de l'échec d'une entreprise - de quelque nature qu'elle soit - mais aussi de celui d'un homme, d'un règne ou d'un régime politique, le jugement qu'implique ce qualificatif mérite d'être interrogé. C'est ce à quoi se sont employés les historiens dont les travaux ici réunis couvrent une large palette de situations prises dans toutes les périodes (de l'Antiquité romaine au XX^e siècle).

Les contributions se répartissent en deux grands ensembles :

Les premières s'attèlent à l'analyse de situations concrètes, où l'échec d'un projet clairement défini semble avéré et elles s'attachent à en explorer le contexte social et politique. L'échec, mais aussi les résistances qu'il suscite ou les conséquences qu'il entraîne, constitue alors un angle d'approche nouveau et fécond pour l'historien.

Les secondes reprennent les historiographies qui ont jusqu'ici participé à définir diverses entreprises comme des échecs. Elles en interrogent les présupposés, les motifs, et finalement la validité.